کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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913323 | 918302 | 2007 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionSeuls les infirmier(e)s et les aides soignant(e)s sont concernés par la toilette mortuaire, acte qui n’est pourtant pas référencé dans leur décret de compétence. Cet acte est souvent découvert abruptement, vécu comme un dernier hommage, un dernier soin, ou souvent vécu dans le « non-sens » qui est imposé pour « laver, obturer » au plus vite le cadavre.Matériel et méthodeUn questionnaire de 10 items en 3 chapitres (identification des signes de stress, moyens de lutte contre le stress, besoin de formation) a été diffusé à 200 soignants de l’hôpital Sainte-Périne dans 16 USLD. Restitution écrite par courrier anonyme.Résultats et analyseQuatre-vingt-douze réponses (24 % d’infirmier(e)s et 76 % d’aide soignant(e)s). Âge moyen 38 ans, ancienneté 11 ans. Plus de 50 % des professionnels ont réalisé plus de 10 toilettes mortuaires.Cet acte déclenche des signes de stress adapté, différé ou dépassé, et majore le stress cumulatif. Les signes de stress adapté sont fréquents (entre 20 % et 40 % de signes physiques ressentis pénibles). Onze pour cent des répondeurs attestent de la persistance des ressentis pénibles au-delà d’une heure après la toilette mortuaire.Les signes de stress différé sont évoqués par 50 % des IDE et 33 % des AS. Les signes de stress dépassé (évitement de la toilette à tout prix) sont retrouvés chez 25 % des IDE et 33 % des AS.Cent pour cent des réponses signalent des moyens improvisés par les professionnels pour lutter contre le stress (parole partagée, pause en binôme).ConclusionLes soignants d’USLD présentent un niveau de stress notable avant, pendant et après l’accomplissement des toilettes mortuaires. Cet impact psychique et son cortège de troubles somatiques sont aggravés par le manque de formation et d’anticipation. Pour réduire l’incertitude relative à cet acte, nous exposons la note informative pour les soignants, qui pourrait prévenir en partie les conséquences délétères de la toilette mortuaire sur ces professionnels.
SummaryIntroductionAfter in hospital deaths, nurses and nursing aids are called upon to wash and prepare the deceased body. This common practice is not however mentioned in any official document describing the competencies of these categories of caregivers. This activity is often discovered abruptly, like a last homage, or on the contrary as a nonsense requiring caregivers to wash and obdurate the cadaver as quickly as possible.Material and methodsA 10-item questionnaire with three chapters (identification of signs of stress, means of coping with stress, need for training) was distributed to 200 caregivers in long-term care units of the Saint-Périne hospital. The anonymous questionnaires were returned by mail.Results and analysisThere were 92 responses (24% nurses, 76% nursing aids). Mean age was 38 years, and mean working experience 11 years. More than 50% of the caregivers had cleaned more than ten corpses. This practice triggered signs of stress which were adapted, differed, or avoided and increased cumulative stress. Signs of adapted stress were frequent (20-40% of the physical signs considered as afflicting). 11% of the responders stated the afflicting stress persisted beyond one hour after washing a corpse. Signs of differed stress were noted by 50% of the nurses and 33% of the aids. Signs of avoided stress (avoiding the situation in all cases) were noted in 25% of the nurses and 33% of the aids. 100% of the responses mentioned means invented to cope with the stress (shared words, break with a colleague).ConclusionCaregivers in long-term care units present a considerable level of stress before, during and after washing corpses. This psychic impact and the associated somatic disorders are aggravated by a lack of training and anticipation. To reduce the uncertainty associated with this activity, we present an information document designed for caregivers which could be helpful in preventing the deleterious consequences of washing corpses.
Journal: Médecine Palliative : Soins de Support - Accompagnement - Éthique - Volume 6, Issue 4, September 2007, Pages 238-242