کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
---|---|---|---|---|
943970 | 925576 | 2012 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLes services accueillant des adolescents sont souvent confrontés aux fugues de leurs jeunes patients. La présente étude a été menée dans le secteur de pédopsychiatrie du CHU de Reims, dans l’objectif d’étudier les facteurs associés à la survenue d’une fugue et d’en éclairer la dimension psychopathologique.MéthodesNous avons recensé 17 fugueurs au cours des années 2009 et 2010. Nous les avons comparés à un groupe de 17 adolescents non fugueurs en les appariant sur leur période d’hospitalisation et leur psychopathologie sous-jacente. Nous nous sommes intéressés à des critères concernant l’adolescent : âge, sexe, scolarité, lieu de vie, situation familiale, et la fugue : facteur sous-jacent, durée, destination…RésultatsLa moyenne d’âge des fugueurs est de 14,5 ans et les garçons fuguent deux fois plus que les filles. Le mode d’hospitalisation n’influence pas le risque de fugue. Les adolescents fugueurs sont hospitalisés plus longtemps que les non fugueurs et la fugue se produit au cours de la première semaine dans 44 % des cas. Cinquante-huit pour cent des adolescents fugueurs ont des parents qui vivent en couple. La majorité des fugues se déroule en solitaire (68,8 %) et dans des lieux publics (67,1 %). Le facteur sous-jacent majeur est l’envie de retrouver sa famille (71,4 %). La fin de la fugue se produit lorsque l’adolescent est interpellé par la police (38,5 %), par son retour spontané (31 %) ou raccompagné par ses parents (23,1 %). Dans notre étude, seule une adolescente s’est mise en danger au cours de sa fugue.ConclusionLes résultats de cette étude montrent que les fugues ne sont pas nombreuses (8 % par an), et qu’elles se déroulent en général sans mettre en danger l’adolescent et sans interrompre la continuité des soins. Elles pourraient même être envisagées de façon positive et apparaissent comme un facteur de rencontre, en mobilisant les soignants, la société et le plus souvent la famille autour de l’adolescent.
Psychiatric units for adolescents often deal with the flights of their young patients.ObjectivesTo research the commonalities of the adolescent runaways and how the act of running away is carried out.MethodsSurveys of the runaways from the House of Adolescents of Reims from 2009 to 2010. Formation and comparison of two groups (runaways and non-runaways) matched up by their psychopathology and dates of hospitalization. Studied criteria: factors of the adolescents (age, sex, schooling, housing situation, family structure, mode and duration of hospitalization) and characteristics of the runaways’ incidents (trigger factor, duration, destination, how they returned…).Analysis of dataQuantitative variables described using average and standard deviation, qualitative variables using frequency and percentages. Use of Wilcoxon tests and Chi2 or Fisher Exact tests according to the conditions of application. Significance threshold retained: 0.05.ResultsIn total: 157 hospitalizations between 2009 and 2010, 26 runaway incidents (16.5%) and 17 runaways. Average age of runaways: 14.5 years old, 65% male.ConclusionNo significant difference in the studied variables between the adolescent runaways and non-runaways. Runaway incidents of hospitalized adolescents are fairly infrequent (26) in regards to the number of hospitalizations (157), neither leading to major risky behavior (94%) nor to an interruption of treatment (87.5%). Interesting to consider them as positive events occurring during the course of hospitalization, playing a therapeutic lever role and allowing for eventual family engagement.
Journal: Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence - Volume 60, Issue 6, September 2012, Pages 441–445