کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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944370 | 1475523 | 2010 | 9 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméLe but de cette étude vise à élaborer les prises en charge spécifiques des familles maltraitantes : violences physiques, psychiques et souvent sexuelles quand l’inceste est passé à l’acte par l’adulte. Les patients sont des jeunes enfants dont la période de latence est stoppée. Nous les recevons avec leurs parents protecteurs et les parents maltraitants sont suivis séparément. Ces familles sont adressées à notre Centre des Buttes-Chaumont à Paris par l’Aide sociale a l’enfance ou des juges des enfants, des collègues, ou des travailleurs sociaux. Après plus de 20 ans d’expérience nous avons mis au point une thérapie systémique de réseau qui implique deux thérapeutes spécialisés et la présence des référents sociaux, des psychologues et de toute personne utile car protectrice des droits de l’enfant. C’est dire l’importance de l’articulation de notre action avec les juridictions civile et pénale. Les résultats sont très positifs dans une majorité des situations grâce à l’accompagnement de l’enfant jusqu’au procès des abuseurs concernés. Ces enfants peuvent découvrir une meilleure image de leur corps et un avenir psychoaffectif cohérent après des années d’autosacrifice, de dévalorisation de soi et de peur. Ils n’ont plus honte de vivre. Une psychothérapie individuelle sera utile plus tard. Une étude statistique de nos résultats est en cours d’élaboration.
The purpose of this paper is to define ways in which abusive families may be treated: physical, psychological and often sexual violence occurs when incest is perpetrated by an adult. The patients are young children for whose period of latency has been stopped. We meet them with their non-abusive parents. The abusive parents are followed separately. These families are sent to our “Centre des Buttes-de-Chaumont” in Paris by the Child Protection Agency, judges, colleagues or social workers. After more than 20 years experience, we have put in place a systemic network therapy which implicates two specialist therapists, and the presence of social workers, psychologists and any other person with a protective interest in children's rights. This shows the importance of our work in coordination with the civil and penal jurisdictions. The results are very positive in most situations thanks to the accompaniment of the child until the abuser concerned is prosecuted. These children are able, after years of self-sacrifice, self-devaluation and fear, to enjoy a better body-image and a more coherent psycho-affective future. They are no longer ashamed to live. An individual therapy will later be helpful. A statistical study is now being elaborated.
Journal: Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence - Volume 58, Issues 1–2, February 2010, Pages 41–49