L’estime de soi chez l’enfant porteur du syndrome de Williams-Beuren: L’influence du mode de scolarisation

RésuméBut de l’étudeCette recherche étudie l’estime de soi des enfants porteurs du syndrome de Williams-Beuren. Dans la perspective des travaux de Perron et Pierrehumbert, nous nous sommes intéressés plus particulièrement au statut scolaire de ces enfants.Patients et méthodeÀ l’aide de l’échelle SEI (Coopersmith S. Inventaire d’estime de soi, SEI, ECPA (Éditions du Centre de Psychologie Appliquée), 1984), nous avons évalué le niveau d’estime de soi de huit enfants, âgés de neuf à dix ans, porteurs du syndrome de Williams-Beuren, dont quatre sont scolarisés en Clis, les quatre autres étant inclus en CE2. Cette échelle a également été administrée à huit enfants tout-venant.RésultatsLes principaux résultats montrent que les enfants porteurs du syndrome ont un niveau d’estime de soi inférieur à celui de leurs pairs tout-venant. En revanche, ils ne révèlent aucune différence significative selon le mode de scolarisation.ConclusionLes questions relatives au choix de la formule d’intégration sont discutées, en vue d’aider les familles et les enseignants à trouver le mode de scolarisation le mieux adapté aux caractéristiques personnelles de l’enfant porteur du syndrome de Williams-Beuren.

Aim of the studyThe aim of this study was to investigate self-esteem in children with Williams–Beuren syndrome. As in the studies by Perron and Pierrehumbert, we focused mainly on the education status of these children.Patients and methodsUsing the SEI scale (Coopersmith S. Inventaire d’estime de soi, SEI, ECPA (Éditions du Centre de Psychologie Appliquée), 1984), we evaluated the level of self-esteem of eight children with Williams–Beuren syndrome aged nine to ten years, four of whom were attending a Clis, the other four being in the third year of mainstream education (CE2). This scale was also administered to eight unaffected children.ResultsThe main results showed that the children with Williams–Beuren syndrome had a lower level of self-esteem than their unaffected peers. On the other hand, there was no significant difference in type of education.ConclusionQuestions related to the choice of type of education are discussed, with the aim of helping both families and teachers to find the most appropriate type of education for the personal characteristics of children with Williams–Beuren syndrome.