The Burden of Cardiovascular Disease in Low- and Middle-Income Countries: Epidemiology and Management

Cardiovascular disease (CVD) is the second leading cause of mortality worldwide, accounting for 17 million deaths in 2013. More than 80% of these cases were in low- and middle-income countries (LMICs). Although the risk factors for the development of CVD are similar throughout the world, the evolving change in lifestyle and health behaviours in LMICs—including tobacco use, decreased physical activity, and obesity—are contributing to the escalating presence of CVD and mortality. Although CVD mortality is falling in high-income settings because of more effective preventive and management programs, access to evidence-based interventions for combating CVD in resource-limited settings is variable. The existing pressures on both human and financial resources impact the efforts of controlling CVD. The implementation of emerging innovative interventions to improve medication adherence, introducing m-health programs, and decentralizing the management of chronic diseases are promising methods to reduce the burden of chronic disease management on such fragile health care systems.

RésuméDeuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale, la maladie cardiovasculaire (MCV) a occasionné 17 millions de décès en 2013. Plus de 80 % de ces décès se sont produits dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Même si les facteurs de risque de la MCV sont similaires partout dans le monde, les changements observés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire au chapitre du mode de vie et des comportements liés à la santé, notamment l’usage du tabac, la diminution de l’activité physique et l’obésité, contribuent à la hausse de la prévalence de la MCV et de la mortalité. Bien que la mortalité par MCV soit en baisse dans les milieux à revenu élevé en raison de programmes de prévention et de prise en charge plus efficaces, l’accessibilité à des interventions fondées sur des preuves pour combattre la MCV dans les milieux où les ressources sont limitées demeure inégale. Les pressions exercées actuellement sur les ressources tant humaines que financières nuisent aux efforts visant à réduire l’incidence de la MCV. La mise en place de nouveaux programmes novateurs visant à améliorer l’observance thérapeutique, l’implantation de services de santé mobiles et la décentralisation de la prise en charge des maladies chroniques sont des avenues prometteuses qui pourraient réduire le fardeau que représentent les maladies chroniques pour les systèmes de santé fragilisés.