Historical Milestones and Progress in the Research on Alcohol Septal Ablation for Hypertrophic Obstructive Cardiomyopathy

The first alcohol septal ablation was performed almost 20 years ago in 1994; since then it has become a widely used technique for the treatment of highly symptomatic patients with hypertrophic obstructive cardiomyopathy (HOCM). It has been shown that postprocedural basal septal shrinking as a result of myocardial scarring is followed by a decrease in left ventricular (LV) obstruction, regression of LV hypertrophy within the first postprocedural year, improvement of diastolic function, and reduction of the degree of mitral regurgitation. All these changes are accompanied by significant symptom relief. Although there is only limited evidence of postprocedural long-term survival, all the studies presented here are consistent in the low incidence of sudden death and similar prognoses with an age- and sex-matched general population. Conversely, we still have to be aware that a certain knowledge gap exists with regard to postprocedural long-term outcome. Therefore, careful selection of patients for alcohol septal ablation is needed, and all patients should be treated in centres offering all therapeutic options.

RésuméLa première ablation septale à l'alcool a été réalisée il y a presque 20 ans, en 1994. Depuis, elle est une technique très utilisée dans le traitement des patients fortement symptomatiques ayant une cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHO). Il a été démontré que le rétrécissement postinterventionnel du septum basal à la suite de la cicatrisation du myocarde est suivi d'une diminution de l'obstruction du ventricule gauche, de la régression de l'hypertrophie ventriculaire gauche au cours de la première année après l'intervention, de l'amélioration du fonctionnement diastolique et de la réduction du degré de la régurgitation mitrale. Tous ces changements sont accompagnés d'un soulagement significatif des symptômes. Bien qu'il n'existe que peu de données scientifiques sur la survie à long terme après l'intervention, toutes les études publiées confirment la faible fréquence de mort subite et de pronostics similaires sur une population générale appariée selon l'âge et le sexe. En contrepartie, nous devons demeurer conscients du fait qu'il existe un certain manque de connaissance en ce qui concerne l'évolution à long terme après l'intervention. Ainsi, une sélection rigoureuse des patients qui subiront l'ablation septale à l'alcool est nécessaire, et tous les patients devraient être traités dans des centres offrant toutes les options thérapeutiques.