A Prospective Examination of Disease Management Program Use by Complex Cardiac Outpatients

BackgroundThe use of disease management programs (DMPs) by patients with cardiovascular disease (CVD) is associated with improved outcomes. Although rates of cardiac rehabilitation (CR) use are well established, less is known about other DMPs. The objectives of this study were to describe the degree of DMP utilization by CVD outpatients, and examine factors related to use.MethodsThis study represents a secondary analysis of a larger prospective cohort study. In hospital, 2635 CVD inpatients from 11 hospitals in Ontario Canada completed a survey that assessed factors affecting DMP utilization. One year later, 1803 participants completed a mailed survey that assessed DMP utilization.ResultsOne thousand seventy-three (59.5%) participants reported using at least 1 DMP. Overall, 951 (52.7%) reported participating in cardiac rehabilitation, and among participants with a comorbid indication, 212 (41.2%) reported attending a diabetes education centre, 28 (25.9%) attended stroke rehabilitation, 35 (12.9%) used a heart failure clinic, and 13 (11.7%) attended a smoking cessation program. A multinomial logistic regression analysis showed that compared with no DMP use, participants that attended 1 or multiple programs were younger, married, diagnosed with a myocardial infarction, less likely to have had a percutaneous coronary intervention and had higher perceptions of personal control over their heart condition. There were few differences between participants that used 1 vs multiple DMPs, however, having diabetes or comorbid stroke significantly increased the likelihood of multiple DMP use.ConclusionsApproximately 40% of CVD outpatients do not access DMPs. An integrated approach to vascular disease management appears warranted.

RésuméIntroductionL'utilisation de programmes de prise en charge des maladies (PPCM) par les patients ayant une maladie cardiovasculaire (MCV) est associée à de meilleurs résultats. Même si les taux d'utilisation en réadaptation cardiaque (RC) sont bien établis, on en connaît moins sur les autres PPCM. Les objectifs de cette étude étaient de décrire le taux d'utilisation des PPCM par les patients non hospitalisés ayant une MCV et d'examiner les facteurs liés à cette utilisation.MéthodesCette étude représente une analyse secondaire d'une plus vaste étude prospective. À l'hôpital, 2 635 patients hospitalisés ayant une MCV et provenant de 11 hôpitaux en Ontario au Canada ont rempli un sondage qui évaluait les facteurs influant sur l'utilisation de PPCM. Un an plus tard, 1 803 participants ont rempli un sondage postal qui évaluait l'utilisation de PPCM.RésultatsMille soixante-treize (1 073) participants, soit 59,5 %, ont rapporté avoir utilisé au moins 1 PPCM. Dans l'ensemble, 951 (52,7 %) ont rapporté avoir participé à un programme de réadaptation cardiaque et, parmi les participants ayant un facteur de comorbidité, 212 (41,2 %) ont rapporté être allés dans un centre d'enseignement du diabète, 28 (25,9 %) sont allés en réadaptation post-AVC (accident vasculaire cérébral), 35 (12,9 %) ont fréquenté une clinique d'insuffisance cardiaque, et 13 (11,7 %) sont allés dans un programme de désaccoutumance du tabac. Une analyse de régression logistique multinomiale a montré que comparativement à la non-utilisation de PPCM, les participants qui sont allés dans 1 ou plusieurs programmes étaient plus jeunes, mariés, avaient reçu un diagnostic d'infarctus du myocarde, étaient moins susceptibles d'avoir eu une intervention coronarienne percutanée et avaient une meilleure perception quant à leur capacité de maîtriser leur état cardiaque. Quelques différences ont été notées entre les participants qui avaient utilisé 1 PPCM par rapport à ceux qui en avaient utilisé plusieurs. Cependant, le fait d'avoir le diabète ou un accident vasculaire cérébral augmentait significativement la probabilité de l'utilisation de plusieurs PPCM.ConclusionsApproximativement 40 % des patients non hospitalisés ayant une MCV n'utilisent pas les PPCM. Une approche intégrée de la prise en charge des maladies vasculaires semble justifiée.