Association of Admission Hemoglobin Levels and Acute Kidney Injury Among Myocardial Infarction Patients Treated With Primary Percutaneous Intervention

BackgroundAnemia on admission is associated with an increased risk for contrast-induced nephropathy, however, its association with acute kidney injury (AKI) after ST segment elevation myocardial infarction (STEMI) in patients undergoing primary percutaneous coronary intervention (PPCI) has not been studied. Our aim was to evaluate whether admission hemoglobin levels might increase the risk of AKI among STEMI patients who undergo PPCI.MethodsWe performed a retrospective analysis of 1248 consecutive patients admitted with the diagnosis of STEMI between January 2008 and January 2014, and treated with PPCI. Patient medical records were reviewed for admission hemoglobin levels and for the occurrence of AKI.ResultsThe mean age of patients was 61 ± 13 years and 1009 (81%) were male. AKI occurred in 115 patients (9.2%). Patients with AKI were more likely to be older, female, with more comorbidities, had longer symptom duration, and more likely to be in a critical state. Patients with AKI had significantly lower admission hemoglobin levels (13.6 ± 1.7 g/dL vs 14.4 ± 1.5 g/dL; P < 0.001) and were more likely to be anemic (27% vs 12%; P < 0.001). In a multivariate logistic regression model, a lower admission hemoglobin level (odds ratio, 0.86; 95% confidence interval, 0.74-0.98; P = 0.04) and the presence of anemia on admission (odds ratio, 1.76; 95% confidence interval, 1.02-3.02; P = 0.04) emerged as independent predictors of AKI.ConclusionsAmong STEMI patients who underwent PPCI, a lower admission level of hemoglobin and anemia (hemoglobin < 12 in women or < 13 in men) were independent predictors of AKI. Precautions to prevent AKI should be particularly considered in anemic patients.

RésuméIntroductionL’anémie à l’admission est associée à une augmentation du risque de néphropathie induite par les produits de contraste. Cependant, son lien avec l’insuffisance rénale aiguë (IRA) après un infarctus du myocarde (IM) avec sus-décalage du segment ST chez les patients subissant une intervention coronarienne percutanée primaire (ICPP) n’a pas été étudié. Notre but était d’évaluer si les taux d’hémoglobine à l’admission pouvaient augmenter le risque d’IRA chez les patients présentant un IM avec sus-décalage du segment ST qui subissent une ICPP.MéthodesNous avons réalisé une analyse rétrospective de 1248 patients consécutifs présentant un diagnostic d’IM avec sus-décalage du segment ST qui ont été admis entre janvier 2008 et janvier 2014, et traités par ICPP. Nous avons passé en revue les dossiers médicaux des patients pour relever les taux d’hémoglobine à l’admission et la survenue d’IRA.RésultatsLe groupe de patients dont l’âge moyen était de 61 ± 13 ans comptait 1009 (81 %) hommes. L’IRA apparaissait chez 115 (9,2 %) patients. Il était plus probable que les patients atteints d’IRA soient plus âgés, de sexe féminin et qu’ils aient plus de comorbidités, que leurs symptômes soient présents depuis plus longtemps et qu’ils soient dans un état critique. Les patients atteints d’IRA avaient des taux d’hémoglobine à l’admission significativement plus faibles (13,6 ± 1,7 g/dl vs 14,4 ± 1,5 g/dl; P < 0,001) et étaient plus susceptibles de souffrir d’anémie (27 % vs 12 %; P < 0,001). Dans un modèle de régression logistique multivariée, un taux d’hémoglobine plus faible à l’admission (ratio d’incidence approché, 0,86; intervalle de confiance à 95 %, 0,74-0,98; P = 0,04) et la présence d’une anémie (ratio d’incidence approché, 1,76; intervalle de confiance à 95 %, 1,02-3,02; P = 0,04) apparaissaient comme des prédicteurs indépendants d’IRA.ConclusionsParmi les patients présentant un IM avec sus-décalage du segment ST qui subissaient une ICPP, un taux d’hémoglobine plus faible à l’admission ainsi que la présence d’une anémie (hémoglobine < 12 chez les femmes ou < 13 chez les hommes) étaient des prédicteurs indépendants d’IRA. Des précautions devraient particulièrement être envisagées pour prévenir l’IRA chez les patients anémiques.