Can Diagnostic and Procedural Skills Required to Practice Cardiology as a Specialist Be Mastered in 3 Years?

Cognitive and procedural skills required of cardiologists have increased in the past 10 years. What is unknown is whether residents consistently meet recommended volumes during training and what their own subjective assessments of their competency are after training. The purpose of this study was to (1) determine whether current training provides residents with opportunities to develop skills to function independently and (2) identify whether residents perceive gaps in their skills. We surveyed current and recent graduates of adult cardiology programs in Canada. One hundred ten responses from 425 surveys were received. Procedural and diagnostic test interpretation volumes were recorded, as were the optimum number the respondents believed were important to complete to function independently. These volumes were compared with the 2008 American College of Cardiology Core Cardiology Training Symposium (COCATS 3) and the Canadian Cardiovascular Society (CCS) recommendations for training. The proportion of residents meeting recommended volumes for diagnostic test interpretation ranged from 7% (Holter monitors) to 91% (echocardiograms). For procedures, the range was from 71% (echocardiography) to 100% (cardioversion). The ratio of residents' perceived minimum numbers believed to be required for proficiency for diagnostic test interpretation to those recommended ranged from 14% (electrocardiograms) to 116% (echocardiograms), and for procedures, the ratio was 66% (temporary pacemaker placement) to 116% (echocardiography). Recent graduates' perception of minimum required numbers to achieve competency is underestimated compared with COCATS 3 and CCS recommendations. Few graduates achieved the recommended volume targets suggested for diagnostic test interpretation.

RésuméDepuis les 10 dernières années, les cardiologues doivent posséder des compétences cognitives et interventionnelles accrues. Nous ignorons si les résidents atteignent systématiquement les volumes recommandés durant la formation. Nous ignorons également leurs propres évaluations subjectives de leurs compétences après la formation. Le but de cette étude était de : 1) déterminer si la formation actuelle offre aux résidents la possibilité de développer les compétences pour fonctionner de manière autonome; 2) identifier si les résidents perçoivent des lacunes dans leurs compétences. Nous avons mené une enquête auprès des diplômés actuels et récents des programmes de cardiologie de l’adulte au Canada. Nous avons reçu 110 réponses à 425 enquêtes. Nous avons noté les volumes pour l’interprétation des examens diagnostiques, ainsi que le nombre optimal que les répondants jugeaient important à atteindre pour fonctionner de manière autonome. Nous avons comparé ces volumes aux recommandations de formation du COCATS 3 (Core Cardiology Training Symposium) du American College of Cardiology de 2008 et de la Société canadienne de cardiologie (SCC). La proportion de résidents atteignant les volumes recommandés pour l’interprétation des examens diagnostiques variait de 7 % (moniteurs Holter) à 91 % (échocardiogrammes); pour les interventions, l’étendue variait de 71 % (échocardiogrammes) à 100 % (cardioversion). Le ratio des nombres minimaux perçus que les résidents jugeaient nécessaire de maîtriser pour l’interprétation des examens diagnostiques par rapport aux nombres recommandés variait de 14 % (électrocardiogrammes) à 116 % (échocardiogrammes); pour les interventions, le ratio variait de 66 % (stimulateurs cardiaques temporaires) à 116 % (échocardiogrammes). La perception des récents diplômés sur les nombres minimaux requis pour acquérir les compétences est sous-estimée comparativement aux recommandations du COCATS 3 et de la SCC. Quelques diplômés ont atteint les objectifs des volumes recommandés pour l’interprétation des examens diagnostiques.