Sexual Activity and Heart Patients: A Contemporary Perspective

Sexual activity (SA) encompasses several behaviors such as kissing (Ki), touching (T), oral (O) stimulation, masturbation (M), and vaginal/anal intercourse (I). The acronym KiTOMI is proposed here to represent these behaviors. SA, particularly coitus, is a major aspect of health-related quality of life and is often considered the most pleasant and rewarding exercise performed during an entire lifetime. Although several studies have been conducted on sexuality, relatively limited information is available regarding SA in patients with heart disease. Moreover, the level of evidence of this limited information is nearly always B or C. This article provides a comprehensive and updated review of the relevant literature and offers evidence and expert-based practical messages regarding SA in patients with heart disease. Considering the rationale for exercise prescription, SA is typically well tolerated by most clinically stable patients with heart disease. Even in more debilitated and sicker individuals, KiT activities would most likely be feasible and desirable. The absolute risk of major adverse cardiovascular events during SA is typically very low. Even lower death rates have been reported for specific groups, such as women in general, aerobically fit men, and asymptomatic young adults with congenital heart disease. Finally, we emphasize the relevance of sexual counselling for patients and their partners, including the proper use of medications to treat erectile dysfunction. Counselled patients will be reassured and adequately informed regarding how to gradually resume habitual SA after a major cardiac event or procedure, starting with KiT and progressively advancing to KiTOM until all KiTOMI activities are allowed.

RésuméL’activité sexuelle se décline en plusieurs comportements, notamment le fait de s’embrasser (kissing – Ki), de se toucher (T), d’avoir un contact oral (O), de se masturber (M) et d’avoir un rapport vaginal ou anal (intercourse – I). L’acronyme KiTOMI, tiré de la terminologie anglaise, est proposé ici pour représenter l’ensemble de ces comportements. L’activité sexuelle, et plus particulièrement le coït, est un aspect important de la qualité de vie liée à la santé et est souvent citée comme l’activité la plus plaisante et la plus gratifiante de toute une vie. Plusieurs études ont été effectuées sur la sexualité, mais nous ne possédons que très peu d’information sur l’activité sexuelle des patients atteints d’une maladie cardiaque et la qualité de ces données est généralement de niveau B ou C. Cet article vous offre une revue détaillée et à jour de la documentation médicale pertinente, en plus de fournir des preuves factuelles et des suggestions pratiques de la part de spécialistes au sujet de l’activité sexuelle à l’intention des personnes souffrant d’une maladie cardiaque. L’activité physique étant encouragée chez ces patients, l’activité sexuelle est en général bien tolérée par la plupart des patients atteints d’une maladie cardiaque dont l’état est stable sur le plan clinique. En fait, même chez les personnes les plus affaiblies et malades, le fait de se toucher et de s’embrasser est habituellement possible et tout à fait souhaitable. En effet, le risque d’être victime d’un événement indésirable grave de nature cardiovasculaire au cours d’une activité sexuelle est en fait très faible. De plus, le risque de mortalité est plus faible encore chez les femmes en général, les hommes ayant une bonne capacité aérobique et les jeunes adultes atteints d’une cardiopathie congénitale, mais asymptomatiques. L’article met également l’accent sur l’importance, tant pour les patients que pour leurs partenaires, d’être bien conseillés en matière de sexualité, y compris sur la prise adéquate des médicaments destinés à traiter le dysfonctionnement érectile. Il est important que les patients soient informés et rassurés sur la reprise graduelle de leurs activités sexuelles suivant un événement cardiaque grave ou une importante intervention cardiaque. Ils pourront ainsi reprendre tout doucement leurs activités sexuelles en renouant avec le toucher et les baisers, progresser ensuite à la stimulation orale et à la masturbation pour finalement en arriver à la reprise des relations sexuelles complètes.