Comparison of Different Forms of Exercise Training in Patients With Cardiac Disease: Where Does High-Intensity Interval Training Fit?

In this review, we discuss the most recent forms of exercise training available to patients with cardiac disease and their comparison or their combination (or both) during short- and long-term (phase II and III) cardiac rehabilitation programs. Exercise training modalities to be discussed include inspiratory muscle training (IMT), resistance training (RT), continuous aerobic exercise training (CAET), and high-intensity interval training (HIIT). Particular emphasis is placed on HIIT compared or combined (or both) with other forms such as CAET or RT. For example, IMT combined with CAET was shown to be superior to CAET alone for improving functional capacity, ventilatory function, and quality of life in patients with chronic heart failure. Similarly, RT combined with CAET was shown to optimize benefits with respect to functional capacity, muscle function, and quality of life. Furthermore, in recent years, HIIT has emerged as an alternative or complementary (or both) exercise modality to CAET, providing equivalent if not superior benefits to conventional continuous aerobic training with respect to aerobic fitness, cardiovascular function, quality of life, efficiency, safety, tolerance, and exercise adherence in both short- and long-term training studies. Finally, short-interval HIIT was shown to be useful in the initiation and improvement phases of cardiac rehabilitation, whereas moderate- or longer-interval (or both) HIIT protocols appear to be more appropriate for the improvement and maintenance phases because of their high physiological stimulus. We now propose progressive models of exercise training (phases II-III) for patients with cardiac disease, including a more appropriate application of HIIT based on the scientific literature in the context of a multimodal cardiac rehabilitation program.

RésuméDans le cadre de cet article, nous discuterons des plus récents types d'exercice physique offerts aux patients atteints d'une maladie cardiaque de même que de leur comparaison ou de leur combinaison, ou encore des deux, dans le cadre de programmes de réadaptation cardiaque à court et à long terme (programmes de phases II et III). Parmi les types d'exercices abordés, on retrouve notamment l'entraînement des muscles inspiratoires, l'entraînement contre résistance, l'entraînement aérobique en continu et l'entraînement par intervalles à haute intensité. Un accent particulier a été mis sur l'entraînement par intervalles à haute intensité comparé ou combiné (ou les deux) à d'autres types d'exercices, notamment l'entraînement aérobique en continu et l'entraînement contre résistance. Par exemple, il a été démontré que l'entraînement des muscles inspiratoires combiné à l'entraînement aérobique en continu était supérieur à l'entraînement aérobique en continu seul pour améliorer la capacité fonctionnelle, la fonction ventilatoire et la qualité de vie des patients souffrant d'insuffisance cardiaque chronique. De même, il a été démontré que l'entraînement contre résistance combiné à l'entraînement aérobique en continu optimisait les bienfaits obtenus relativement à la capacité fonctionnelle, à la fonction musculaire et à la qualité de vie. De plus, au cours des dernières années, l'entraînement par intervalles à haute intensité s'est révélé une modalité d'exercice pouvant remplacer ou compléter (ou les deux) l'entraînement aérobique en continu puisqu'il a donné lieu à des bienfaits équivalents sinon supérieurs à l'entraînement aérobique en continu traditionnel en ce qui a trait à la capacité aérobique, à la fonction cardiovasculaire, à la qualité de vie, à l'efficacité, à l'innocuité, à la tolérance et à l'observance du traitement dans le cadre d’études sur les programmes d'exercice à court et à long terme. Enfin, il a été démontré que l'entraînement par intervalles courts à haute intensité était utile lors des phases d'amorce et d'amélioration en réadaptation cardiaque, tandis que l'entraînement par intervalles moyens ou longs, ou les deux, à haute intensité paraissait plus adapté aux phases d'amélioration et de maintien en raison de l'important stimulus physiologique qu'il offrait. En nous basant sur des données scientifiques appliquées dans le cadre d'un programme de réadaptation cardiaque combiné, nous sommes désormais en mesure de proposer aux patients atteints d'une maladie cardiaque des modalités d'entraînement progressif (phases II et III) de même qu'une utilisation plus appropriée des divers types d'entraînement par intervalles à haute intensité.