Physical Activity, Sedentary Behaviours, and Cardiovascular Health: When Will Cardiorespiratory Fitness Become a Vital Sign?

Although it is generally agreed upon that a physically active lifestyle and regular exercise are good for heart health, it is much less appreciated by the public that the prolonged hours of sedentary time resulting from sitting at work or screen time are also risk factors for cardiovascular outcomes and other cardiometabolic diseases. In this short narrative review, evidence is discussed and prudent recommendations are made in the context of the sedentary, affluent lifestyle that characterizes a large proportion of our population. It has become overwhelmingly clear that a sedentary lifestyle is a powerful risk factor for cardiovascular and other chronic diseases. In addition, vigorous physical activity and exercise is also associated with metabolic and cardiovascular adaptations that are compatible with cardiovascular health. In that regard, cardiorespiratory fitness, a reliable metric to assess the ability of the cardiovascular system to sustain prolonged physical work, has been shown to be the most powerful predictor of mortality and morbidity, way beyond classical cardiovascular disease (CVD) risk factors such as smoking, cholesterol, hypertension, and diabetes. On the basis of the evidence available, it is proposed that both dimensions of overall physical activity level (reducing sedentary time and performing regular physical activity or endurance type exercise) should be targeted to reduce CVD risk. Finally, because of the robust evidence that poor cardiorespiratory fitness is an independent risk factor for CVD and related mortality, it is proposed that this simple physiological metric should be incorporated as a vital sign in CVD risk factor evaluation and management.

RésuméBien que de façon générale, un consensus existe sur le fait qu’un mode de vie physiquement actif et que la pratique régulière de l’exercice sont bons pour la santé cardiaque, le public est beaucoup moins conscient que les heures de sédentarité prolongées qui résultent du temps passé en position assise au travail ou devant un écran sont également des facteurs de risque d’événements cardiovasculaires et d’autres maladies cardiométaboliques. Dans cette courte revue narrative, nous discutons des données scientifiques et faisons des recommandations prudentes dans le contexte du mode de vie confortable et sédentaire qui caractérise une large proportion de notre population. Il est on ne peut plus clair qu’un mode de vie sédentaire est un puissant facteur de risque de maladies cardiovasculaires (MCV) et d’autres maladies chroniques. De plus, l’activité physique et l’exercice vigoureux sont également associés à des adaptations métaboliques et cardiovasculaires qui sont compatibles avec la santé cardiovasculaire. À cet égard, il a été démontré que la condition cardiorespiratoire, une mesure fiable pour évaluer la capacité du système cardiovasculaire à maintenir l’effort physique prolongé, est le plus puissant prédicteur de la mortalité et de la morbidité, et qu’elle dépasse de loin les facteurs de risque de MCV comme le tabagisme, le cholestérol, l’hypertension et le diabète. En s’appuyant sur les données scientifiques disponibles, il est proposé de cibler les deux dimensions du niveau global d’activité physique (la réduction de la sédentarité et la pratique régulière de l’activité physique ou de l’exercice en endurance) pour réduire le risque de MCV. Finalement, puisque des données scientifiques solides prouvent qu’une mauvaise condition cardiorespiratoire est un facteur de risque indépendant des MCV et de la mortalité associée, il est proposé que cette simple mesure physiologique fasse partie des signes vitaux lors de l’évaluation et de la prise en charge des facteurs de risque de MCV.