Coronary artery bypass graft surgery and primary percutaneous coronary intervention choices in patients with similar coronary anatomy: A computer-based simulation examines the sex gap

BackgroundSex differences (or a ‘sex gap’) exist in the rates of cardiac revascularization. It was evaluated whether physician preference contributes to this difference.ObjectivesTo obtain information on how cardiac specialists manage male and female patients being evaluated for coronary artery disease.MethodsA computer-based patient simulation program was developed. Six sex-matched clinical vignettes (three pairs) with uninterpreted coronary angiograms were shown to specialists, who were blinded to the purpose of the study. The sex-matched scenarios were balanced with respect to symptoms, comorbidities and coronary anatomy. Physicians were surveyed on management and rationale.ResultsFifty physicians were surveyed, consisting mainly of cardiologists from tertiary cardiac centres in Ontario. Among the three sexmatched pairs, the frequencies at which percutaneous coronary intervention (including drug-eluting stents), bypass surgery and medical therapy were chosen did not differ across sexes. The means for men and women, respectively, were 47% and 50% for percutaneous coronary intervention, 32% and 26% for bypass surgery, and 21% and 24% for medical treatment.ConclusionsIn the present pilot study, cardiac specialists chose similar rates of medical, interventional and surgical procedures independent of a patient's sex. Although large registry trials show that sex differences in management exist, the present data suggest that cardiac specialist preference is less likely to be a factor if coronary angiography was performed. Further research is required to explore the causes of sex discrepancies in cardiac care.

HistoriqueDes différences liées au sexe s’observent quant aux taux d’application des interventions de revascularisation cardiaque. Les auteurs ont voulu vérifier si les préférences des médecins contribuaient à ce « fossé sexuel ».ObjectifObtenir des données sur la façon dont les spécialistes traitent les patients et les patientes qu’ils voient pour coronaropathie.MéthodesUn logiciel de simulation de cas a été mis au point. Six cas cliniques assortis selon le sexe (trois paires) présentant des coronarographies non interprétées ont été soumis à des spécialistes dans le cadre d’un protocole à l’insu aux fins de l’étude. Les scénarios assortis selon le sexe étaient équilibrés sur le plan des symptômes, des morbidités et des spécificités anatomiques des coronaires. On a demandé aux médecins quels traitements ils choisiraient et pourquoi.RésultatsOn a ainsi interrogé cinquante médecins, principalement des cardiologues de centres de soins cardiaques tertiaires de l’Ontario. Entre les trois paires de cas assortis, la fréquence à laquelle l’intervention coronarienne percutanée (y compris avec pose d’endoprothèse à élution de médicament), la chirurgie cardiaque et le traitement médicamenteux ont été choisis n’a pas différé selon le sexe. Chez les hommes et les femmes, les moyennes ont été respectivement de 47% et 50% pour l’intervention coronarienne percutanée, de 32% et 26% pour le pontage coronarien et de 21% et 24% pour le traitement médicamenteux.ConclusionDans la présente étude pilote, des spécialistes de la cardiologie ont choisi dans une même proportion et indépendamment du sexe des patients le traitement médicamenteux, l’intervention coronarienne percutanée et le pontage aortocoronarien. Bien que de grands essais basés les registres fassent état de différences liées au sexe lors de la prise en charge des patients, les données actuelles donnent à penser que la préférence des spécialistes est moins susceptible d’entrer en ligne de compte si une coronarographie a été effectuée. Des recherches plus approfondies s’imposent pour expliquer les différences observées quant à la façon de soigner les patients selon leur sexe.