کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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2728034 | 1566590 | 2008 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

Progenitor cell therapy following myocardial infarction (MI) is a promising field of translational research. Despite a limited mechanistic understanding, a number of randomized, controlled trials have been performed, administering circulating or bone marrow-derived progenitor cells to approximately 400 patients in the early post-MI period. The experience to date suggests a modest but significant improvement in left ventricular ejection fraction to a degree comparable with current conventional post-MI therapies. Although some studies have had negative results, there are issues of cell processing, timing of delivery and study power that need to be taken into account, and systematic reviews of the available literature support the overall benefit of cell therapy. This needs to be confirmed in pivotal phase 3 trials, but even a modest improvement in cardiac function post-MI may have an important clinical impact, especially in patients suffering larger infarcts. Moreover, it is possible that more robust clinical benefits will be noted using strategies to isolate more active cell populations and overcome the deleterious effects of cardiovascular risk factors on autologous progenitor cell function. More refined cell processing approaches, coupled with well-designed clinical trials, may help to translate the field of progenitor cell therapy into an effective adjuvant procedure following MI.
La thérapie par cellules progénitrices après un infarctus du myocarde (IM) est un domaine prometteur des recherches translationnelles. Malgré une compréhension mécaniste limitée, plusieurs essais aléatoires et contrôlés ont été effectués auprès d’environ 400 patients peu après un IM, par l’administration de cellules progénitrices circulantes ou dérivées de la moelle osseuse. Jusqu’à présent, l’expérience indique une amélioration modeste mais significative de la fraction d’éjection ventriculaire gauche à un degré comparable à celui des thérapies classiques courantes après un IM. Même si certaines études ont donné des résultats négatifs, il faut tenir compte de problèmes comme le traitement des cellules, le moment de la livraison et la puissance de l’étude ainsi que du fait que les analyses systématiques de l’ensemble des publications étayent les bienfaits globaux de cette thérapie. Il faudra confirmer ces observations dans des études clés de phase 3, mais même une amélioration modeste de la fonction cardiaque après un IM peut avoir des répercussions cliniques importantes, notamment chez les patients ayant subi un infarctus plus étendu. De plus, il est possible que l’on remarque des bienfaits cliniques plus robustes grâce à des stratégies visant à isoler des populations cellulaires plus actives et à vaincre les effets délétères des facteurs de risque cardiovasculaires sur la fonction des cellules progénitrices autologues. Des modes de traitement plus raffinés des cellules, couplés à des essais cliniques bien conçus, pourraient contribuer à transformer le domaine de la thérapie par cellules progénitrices en intervention adjuvantes efficace après un IM.
Journal: Canadian Journal of Cardiology - Volume 24, Supplement C, August 2008, Pages 5C-10C