Ablation of Ventricular Tachycardia in the Very Elderly Patient With Cardiomyopathy: How Old Is Too Old?

BackgroundBecause of the disputable effectiveness of the implantable cardioverter-defibrillator (ICD) in very elderly patients, it is reasonable to consider catheter ablation of scar-related ventricular tachycardia (VT) at an earlier stage of the therapeutic cascade, especially in those who have refused ICD implantation.MethodsAnalysis of 53 VT ablations performed in our tertiary centre in patients with ischemic or nonischemic dilated cardiomyopathy who were ≥ 60 years of age. We assessed the safety and acute effectiveness of the procedure in 14 very elderly patients (age ≥ 80 years), follow-up all-cause mortality and rates of ICD therapies during follow-up. Furthermore, we established a comparison between very elderly patients and: (1) 34 patients aged 60-79 years having the same procedure; and (2) 11 octogenarian patients with ischemic or nonischemic cardiomyopathy, documented ventricular fibrillation or sustained VT, subsequent secondary prevention ICD implantation and at least 1 ICD therapy after implantation.ResultsComplete acute success was achieved in 80% of procedures in very elderly patients vs 91.7% in younger individuals. Three complications occurred in the former, including 1 periprocedural death not directly related to the procedure itself, and 2 were seen in the latter. A 6-month 27.3% occurrence of any ICD therapy was seen in the very elderly group (with only 1 patient who required an ICD shock), and the 6-month incidence of ICD therapies in the younger group was 32%. All 11 control octogenarian ICD patients had further ICD therapies after their first ICD intervention.ConclusionsAblation of VT in very elderly patients seems relatively safe and as effective as in younger patients.

RésuméIntroductionPuisque l’efficacité du défibrillateur cardioverteur implantable (DCI) chez les patients très âgés est discutable, il est raisonnable de considérer l’ablation par cathéter de la tachycardie ventriculaire (TV) liée à une cicatrice à un stade précoce de la cascade du traitement, particulièrement chez ceux qui ont refusé l’implantation d’un DCI.MéthodesL’analyse de 53 ablations de la TV réalisées dans notre centre de soins tertiaires chez les patients souffrant de cardiomyopathie dilatée d’origine ischémique ou non-ischémique qui étaient âgés ≥ 60 ans. Nous avons évalué l’innocuité et l’efficacité à court terme de l’intervention chez 14 patients très âgés (≥ 80 ans), le suivi de la mortalité toutes causes confondues et des taux de traitements par DCI durant le suivi. De plus, nous avons établi une comparaison entre les patients très âgés et : 1) 34 patients de 60 à 79 ans ayant subi la même intervention; 2) 11 patients octogénaires souffrant de cardiomyopathie d’origine ischémique ou non-ischémique, de FV démontrée ou de TV soutenue, ayant subi l’implantation subséquente d’un DCI en prévention secondaire et au moins 1 traitement par DCI après l’implantation.RésultatsLe taux de réussite complète à court terme était atteint dans 80 % des interventions chez les patients très âgés vs 91,7 % chez les individus plus jeunes. Trois complications sont apparues dans le premier groupe, dont 1 mort péri-interventionnelle non directement liée à l’intervention en soi, et 2 ont été observées dans le second groupe. Une fréquence de tout traitement par DCI de 27,3 % à 6 mois a été observée dans le groupe de patients très âgés (dont 1 seul patient qui a nécessité un choc par DCI) et une fréquence de traitements par DCI de 32 % à 6 mois dans le groupe de patients plus jeunes. Les 11 patients octogénaires témoins ayant un DCI ont subi davantage de traitements par DCI après leur première intervention de DCI.ConclusionL’ablation de la TV chez les patients très âgés semble relativement sécuritaire et aussi efficace que chez les jeunes patients.