کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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2732672 | 1566591 | 2008 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

One of the most important comorbidities in heart failure is renal dysfunction. Diminished estimated glomerular filtration rate is a potent predictor of cardiovascular mortality and complications. On the other hand, worsening heart failure or acute decompensated heart failure can accelerate worsening of renal function – the so-called cardiorenal syndrome. Risk factors include hypertension, diabetes, elderly age, and prior history of heart or renal failure. The pathophysiology of the cardiorenal syndrome involves intrarenal hemodynamics, transrenal perfusion pressure and systemic neurohormonal factors. Clinical management of the patient with cardiorenal syndrome includes the challenge of diuretic resistance, which may involve correcting the underlying cause, combination diuretics or diuretic infusions. The key to improved outcome is the optimization of proven heart failure therapies. The use of vasodilator therapy is the current mainstay of treatment. Nesiritide, or recombinant B-type natriuretic peptide, has courted controversy regarding its role in cardiorenal syndrome. However, data are emerging that low doses appear to be renal-protective. Other more recent strategies include ultrafiltration, vasopressin antagonists and adenosine antagonists. All of these newer modalities promise more rapid volume removal, but their ultimate impact on survival or preservation of renal function is unknown at the present time.Because of the complex nature of these patients, and the compromised outcome, it is important that cardiologists, nephrologists and internists all work together toward the common goal of protecting the patient with cardiorenal syndrome, and use the best available evidence for management.
Le dysfonctionnement rénal est l’une des principales comorbidités de l’insuffisance cardiaque. Une diminution du taux de filtration glomérulaire estimatif est un solide prédicteur de mortalité et de complications cardiovasculaires. Par contre, une dégradation de l’insuffisance cardiaque ou une insuffisance cardiaque aiguë décompensée peut accélérer l’aggravation de la fonction rénale, qu’on appelle syndrome cardiorénal. Les facteurs de risque sont l’hypertension, le diabète, un âge avancé et des antécédents d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale. La physiopathologie du syndrome cardiorénal inclut l’hémodynamique intrarénale, la pression de perfusion transrénale et les facteurs neuro-hormonaux systémiques.La prise en charge clinique du patient atteint d’un syndrome cardiorénal inclut le problème de la résistance aux diurétiques, qui peut exiger une correction de la cause sous-jacente, une association de diurétique ou des infusions de diurétiques. Pour améliorer les issues, il faut optimiser les thérapies démontrées contre l’insuffisance cardiaque. La thérapie vasodilatatrice est le pilier actuel du traitement. Le nésiritide, un peptide natriurétique de type B recombinant, a suscité une controverse quant à son rôle dans le syndrome cardiorénal. Cependant, de nouvelles données sont publiées et indiquent que de faibles doses assureraient une protection rénale. D’autres stratégies plus récentes incluent l’ultrafiltration, les antagonistes de la vasopressine et les antagonistes de l’adénosine. Toutes ces modalités plus récentes laissent promettre une évacuation volumique plus rapide, mais on ne connaît pas encore leur effet ultime sur la survie ou la préservation de la fonction rénale.Étant donné la nature complexe de ces patients et leur issue compromise, il est important que les cardiologues, les néphrologues et les internistes collaborent vers l’objectif de protéger le patient atteint d’un syndrome cardiorénal et utilisent les meilleures données disponibles pour le prendre en charge.
Journal: Canadian Journal of Cardiology - Volume 24, Supplement B, July 2008, Pages 25B-29B