Optimizing the delivery and use of a new monoclonal antibody in children with congenital heart disease: A successful provincial respiratory syncytial virus prophylaxis program

ObjectivesTo describe a program for passive immunization against respiratory syncytial virus infection in infants with hemodynamically significant congenital heart disease (CHD) in accordance with the Canadian Paediatric Society recommendations.MethodsA provincial coordinating committee composed of specialists in pediatrics, cardiology, infectious diseases, neonatology and public health collaborated to develop and implement a program to identify children with hemodynamically significant heart disease and offer respiratory syncytial virus prophylaxis. Database records for all children younger than two years of age who were seen by the provincial pediatric cardiology referral service were reviewed. Children with hemodynamically significant heart disease, as determined by a clinical assessment and echocardiography, were considered to be eligible for monthly palivizumab prophylaxis for five winter months. All physicians in the province were notified that approval of the provincial cardiology service was required for prophylaxis to be administered. Immunization rates were compared with projected rates based on the expected population-based immunization rates in infants with CHD in other provinces.Results401 children with any cardiac diagnoses were identified, representing 545 potential patient-seasons of prophylaxis over two years in a birth cohort of 20,173 and 19,227 children, in each respective season (13.8 patient-seasons per 1000 births). Of these, 21 children were eligible for palivizumab prophylaxis according to the Canadian Paediatric Society criteria. All eligible children were immunized, and no ineligible children received the immunization. A review of palivizumab use in other provinces revealed highly variable rates of prophylaxis.ConclusionsThe use of palivizumab for children with CHD can be optimized through a provincial model, in which children requiring prophylaxis are prospectively identified and reviewed by pediatric cardiologists – and to whom evidence-based guidelines developed by a multidisciplinary team – are applied. Such a model ensures that all patients requiring prophylaxis receive the appropriate immunization and avoids the immunization of low-risk children with CHD, in whom the benefits of palivizumab have not been proven.

ObjectifsDécrire un programme d’immunisation passive contre l’infection par le virus respiratoire syncytial chez des nourrissons atteints d’une cardiopathie congénitale importante sur le plan hémodynamique, conformément aux recommandations de la Société canadienne de pédiatrie.MéthodologieUn comité de coordination provincial composé de spécialistes de la pédiatrie, de la cardiologie, de l’infectiologie, de la néonatologie et de la santé publique a collaboré à l’élaboration et à l’implantation d’un programme visant à repérer les enfants atteints d’une cardiopathie importante sur le plan hémodynamique et à leur offrir une prophylaxie contre le virus respiratoire syncytial. On a analysé les dossiers informatisés de tous les tout-petits de moins de deux ans qui étaient passés par le service provincial de consultation en cardiologie pédiatrique. Les enfants atteints d’une cardiopathie importante sur le plan hémodynamique, déterminée par une évaluation clinique et une échocardiographie, étaient jugés admissibles au programme mensuel de prophylaxie au palivizumab pour les cinq mois de l’hiver. On a avisé tous les médecins de la province qu’ils devaient obtenir l’approbation du service provincial de cardiologie avant d’administrer la prophylaxie. On a comparé les taux d’immunisation à ceux projetés d’après les taux d’immunisation prévus en population chez les enfants des autres provinces atteints d’une cardiopathie congénitale.RésultatsOn a repéré 401 enfants atteints d’une cardiopathie diagnostiquée, représentant 545 saisons-patient potentielles de prophylaxie sur deux ans, au sein d’une cohorte de naissances de 20 173 et 19 227 enfants au cours de chacune de ces saisons, respectivement (13,8 saisons-patient pour 1 000 naissances). De ce nombre, 21 enfants étaient admissibles à la prophylaxie au palivizumab d’après les critères de la Société canadienne de pédiatrie. Tous les enfants admissibles ont été vaccinés, tandis qu’aucun enfant non admissible ne l’a été. Une analyse du recours au palivizumab dans les autres provinces a révélé une très grande variabilité de l’immunisation.ConclusionsIl est possible d’optimiser l’utilisation du palivizumab chez les enfants atteints d’une cardiopathie congénitale à l’aide d’un modèle provincial selon lequel les enfants ayant besoin d’une prophylaxie sont repérés de manière prospective et évalués par des cardiologues pédiatriques, et à qui on applique des lignes directrices probantes élaborées par une équipe multidisciplinaire. Un tel modèle garantit que tous les patients qui ont besoin d’une prophylaxie reçoivent les vaccins pertinents, tout en évitant la vaccination des enfants atteints d’une cardiopathie congénitale qui sont peu vulnérables, car les bienfaits du palivizumab ne sont pas démontrés dans leur cas.