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Les évolutions institutionnelles et théoriques de la psychiatrie française entre 1838 et 1914
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Les évolutions institutionnelles et théoriques de la psychiatrie française entre 1838 et 1914
چکیده انگلیسی

RésuméLe texte de 1838, « loi de philanthropie et de police générale », est la résultante de compromis entre philosophie « doctrinaire » de la monarchie de Juillet (Royer-Collard), gestion politique des questions de société et contraintes de la sécurité publique. La loi sur les aliénés repose sur la prééminence de l’isolement par rapport à l’interdiction judiciaire (Esquirol, Falret), sur des préoccupations de centralisation administrative (rôle de l’inspecteur général Ferrus) et de gestion financière, sur le souci de prévenir les séquestrations arbitraires, sur une première reconnaissance du rôle des médecins d’asiles et sur une certaine méfiance envers les établissements privés, surtout religieux. Mais les établissements départementaux sont pour la plupart édifiés dans la seconde moitié du xixe siècle, à l’époque de la Révolution industrielle, sans tenir compte des mutations sociales qui s’opèrent alors, d’où le développement de la chronicité asilaire. Plusieurs aliénistes font partie des assemblées de la IIe République (Trélat) et de la IIIe République (Bourneville). La plupart n’établissent aucune corrélation entre révolutions du xixe siècle et augmentation des troubles mentaux. Ils ne portent pas non plus en général de diagnostic psychiatrique chez les insurgés de 1848 ou de la Commune de 1871. Dans la décennie 1860, plusieurs affaires d’internements supposés arbitraires (Sandon, Garsonnet) conduisent aux premières contestations politiques de la loi de 1838. Une dizaine de projets de réforme sont proposés entre 1870 et 1912 (Gambetta, Roussel, Bourneville, Dubief, Strauss). Centrés sur la judiciarisation des procédures d’internement et la suppression des asiles privés, ils n’aboutissent pas. Mais des consultations externes sont mises en place dans les hôpitaux (Magnan) et des expériences de services « ouverts » sont réalisées, soit en milieu asilaire (Marandon de Montyel), soit en hôpital général (Régis, Ballet). Les concepts d’hérédité (Lucas, 1847) et de dégénérescence (Morel, 1857) se propagent de la médecine mentale à l’ensemble de la médecine. L’expertise psychiatrique se développe (circulaire Chaumié, 1905) et le rôle social des aliénistes s’affirme (Bourneville, Toulouse).

The text of 1838, “law of philanthropy and general police”, results of compromises between the “Doctrinaire” philosophy of the monarchy of July (Royer-Collard), the political management of social problems and the obligations of public security. It is marked by preeminence of isolation from judicial interdiction (Esquirol, Falret), administrative centralization (general inspector Ferrus), care of financial gestion, prevention of the arbitrary sequestrations, recognition of the asylum physicians and suspicion on the private asylums, often religious. But the departmental establishments destined to the insane are been generally built in the second half of the 19th century, at the time of the industrial Revolution, without consideration to social mutations that operate then, from which results the development of the asylum chronicity. Several French alienists play a political part in the parliaments of the 2nd (Trélat) and of the 3rd Republic (Bourneville). Most do not establish correlations between the increase of the insane and the revolutions of the 19th century. They do not also generally give psychiatric diagnosis about the insurgents of Paris 1848 and 1871 Revolutions. During the 1860 decade, several lawsuits of presumed arbitrary sequestrations (Sandon, Garsonnet) come to the first political criticisms of the 1838 law. About ten projects of reform of this law are elaborated between 1870 and 1912 (Gambetta, Roussel, Bourneville, Dubief, Strauss). They emphasize on the intervention of the justice in the psychiatric internments and on the suppression of private asylums, but do not end in. Ambulatory consultations (Magnan) and “opened” departments are however organized, either in asylums (Marandon de Montyel), or in general hospitals (Régis, Ballet). The concepts of heredity (Lucas, 1847) and of degeneracy (Morel, 1857) spread from psychiatry to general medicine. The forensic psychiatry expands with the increasing roll of medical experts (Chaumié circular, 1905) and the social implication of the alienists develops during the same time (Bourneville, Toulouse).

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique - Volume 172, Issue 1, February 2014, Pages 45–51
نویسندگان
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