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Allocution de la présidente sortante, le Professeur Évelyne Pewzner-Apeloig « La psychiatrie en France sous l’Occupation, 1940–1945 »
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Allocution de la présidente sortante, le Professeur Évelyne Pewzner-Apeloig « La psychiatrie en France sous l’Occupation, 1940–1945 »
چکیده انگلیسی

RésuméLes études traitant du sort des malades mentaux dans la France occupée durant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1945, ont été jusqu’à une date récente peu nombreuses, mis à part les travaux consacrés à la surmortalité liée à la famine qui a touché massivement les hôpitaux psychiatriques. Après avoir rappelé les grandes lignes de cette tragédie de la faim qui fit au moins 45 000 morts et la controverse au sujet de la responsabilité du gouvernement collaborationniste de Vichy dans ce drame, l’auteur centre son propos sur le sort de certaines minorités exposées aux persécutions et à un risque mortel du seul fait de leur religion ou de leurs opinions (malades juifs internés ; soignants résistants, communistes, juifs et francs-maçons). En effet, de la signature de l’armistice (juin 1940) au rétablissement de la légalité républicaine (octobre 1944), le gouvernement de Pétain promulgua et appliqua, devançant parfois les demandes de l’occupant, une législation antisémite et xénophobe s’inspirant largement des lois mises en place dès 1933 par l’Allemagne nazie. En s’appuyant, d’une part, sur une revue des articles des Annales Médico-Psychologiques de 1939 à 1945, d’autre part, sur les rares travaux récents, datant de moins de dix ans, consacrés aux malades juifs internés et aux soignants entrés en dissidence, l’auteur souligne que certains soignants, placés devant le choix entre le devoir de soigner et de protéger – conformément aux termes de la loi de 1838 – et l’obéissance aux lois issues d’un régime collaborationniste, ont accompli d’authentiques actions de résistance au sein de certains circuits médicaux et psychiatriques. Ainsi, l’internement de certains malades juifs, prolongé même si leur état ne justifiait pas ce maintien à l’hôpital, a sauvé ces patients de la déportation et de la mort. De même, des résistants, indemnes de troubles psychiques, eurent la vie sauve grâce aux actions conjuguées de plusieurs soignants. Ces derniers faits, illustrés par des exemples précis, amènent l’auteur à souligner la vertu de la résistance et de la désobéissance aux chefs et aux lois indignes.

Until recently, there have been few studies concerning the fate of the mentally sick in Occupied France during the Second World War, from 1940 to 1945, except for works consecrated to the comparatively high death rate due to the famine that massively affected the psychiatric hospitals. The author first mentions the main facts about this hunger tragedy that caused at least 45,000 deaths and about the controversy relative to the responsibility of the Vichy collaborationist government in this drama, then the author centers her work on the fate of some minorities exposed to persecution and to mortal risks due solely to their religion or to their opinions (Jewish internees; caretakers who were resistant fighters; communists; Jews and free-masons). Actually, from the signing of the Armistice (June 1940) to the re-establishment of republican legality (October 1944) the Pétain government promulgated and enforced, sometimes ahead of the occupier's requests, an anti-Semitic legislation widely inspired by the laws set up by Nazi Germany as soon as 1933. Taking into account, on the one hand, articles of the Annales Médico-Psychologiques from 1939 to 1945, and, on the other, the few recent works of the last decade consecrated to Jewish internees and to dissenting caretakers the author emphasizes that caretakers had to choose between their duty to care and to protect – in conformity with the terms of the 1838 law – and their obedience to the laws issued by a collaborationist regime and that some accomplished indisputable actions of resistance within the midst of medical and psychiatric circuits. Thus, the internment of some Jewish patients in a hospital, prolonged even if their condition did not require it, saved these patients from deportation and death. Similarly, some resistance fighters who were not sick were saved thanks to the conjugated actions of several caretakers. These facts, illustrated by concrete examples lead the author to underline the virtue of resistance and of disobedience to dishonorable leaders and laws.

ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique - Volume 172, Issue 7, September 2014, Pages 544–551
نویسندگان
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