Past environment and climate changes at the last Interglacial/Glacial transition (Les Échets, France) inferred from subfossil chironomids (Insecta)

Subfossil chironomid assemblages spanning the last Interglacial/Glacial transition at Les Échets (France) highlight the environmental and climatic changes that took place at this crucial period. The Early Eemian warming is marked by increased percentages of warmwater taxa and decreased percentages of coldwater taxa. In the Middle Eemian, a lowering in water level is indicated by a rise of littoral taxa. In the Late Eemian, chironomids indicate anoxic deep waters and rise of water level, probably induced by increased rainfall. Mélisey I and II and the beginning of the glacial period are marked by the reappearance of coldwater taxa, lower percentages of warmwater taxa, and dominance of littoral taxa, probably correlated with lower water level and climate aridity. St Germain I and II are marked by higher percentages of warmwater taxa, lower percentages, or absence of both coldwater and littoral taxa.

RésuméLes chironomides subfossiles des Échets ont mis en évidence les changements climatiques et environnementaux qui sont survenus lors de la dernière transition Interglaciaire/Glaciaire. Le réchauffement climatique éémien a été caractérisé par l’augmentation des pourcentages des taxons d’eaux chaudes et par la diminution des taxons d’eaux froides. Au cours de l’Éémien, une baisse du niveau lacustre a été mise en évidence par l’abondance des taxons des zones littorales lacustres. Le niveau lacustre remonte ensuite à la fin de l’Éémien, probablement en raison de l’augmentation des précipitations. Les refroidissements des Mélisey I–II et du début du Glaciaire sont marqués par la réapparition des taxons d’eaux froides et par de faibles pourcentages de taxons d’eaux chaudes. L’aridité climatique de ces périodes induit de bas niveaux lacustres, caractérisés par la dominance des taxons littoraux. Les St Germain I–II sont caractérisés par la forte abondance des taxons d’eaux chaudes, ainsi que par l’absence, ou de très faibles pourcentages, de taxons d’eaux froides et des zones littorales.