Nutrient and suspended matter discharge by tributaries into the Berre Lagoon (France): The contribution of flood events to the matter budget

The Berre Lagoon receives freshwater from three rivers and a hydroelectric plant. The latter has become the main tributary since the beginning of its functioning in 1966. In a recent juridical context of the plant's discharge restriction, this study focussed on rivers’ implication in the lagoon's eutrophication, with a strategy particularly adapted to floods. Rivers carry an annual mean load of 27,100 tons of suspended matter (SM) into the lagoon, 275 tons N–NO3, 36 tons P–PO4, 680 tons total N and 130 tons total P. Depending on the river, floods are responsible for up to 99% of SM annual input, 33% nitrate, 53% phosphate, 44% total nitrogen, and 72% total phosphorus. Respecting the quotas given, the power plant remains the main tributary of the lagoon: at least doubling the annual natural discharge of SM and nutrients. Nevertheless, global discharges are lower than those measured 20 to 30 years ago were due to the restrictions applied to the power plant, to dryer conditions and better treatment of sewage waters along the catchment basin.

RésuméL’étang de Berre reçoit de l’eau douce par trois rivières et une centrale hydroélectrique. Cette dernière en est devenue le principal tributaire, depuis le début de sa mise en service en 1966. Dans un contexte juridique récent visant la limitation des rejets par la centrale, cette étude se focalise sur l’implication des rivières dans l’eutrophisation de la lagune, avec une stratégie particulièrement adaptée aux crues. Les rivières sont responsables d’un apport annuel moyen de 27 100 tonnes de matières en suspension (SM) à la lagune, 275 tonnes de N–NO3, 36 tonnes de P–PO4, 680 tonnes de N total et 130 tonnes de P total. Selon la rivière, les crues peuvent représenter jusqu’à 99 % de l’apport annuel en SM, 33 % du nitrate, 53 % du phosphate, 44 % de l’azote total et 72 % du phosphore total. Même en respectant les quotas qui lui sont imposés, la centrale reste toutefois le principal tributaire, en doublant au moins l’apport naturel en SM et en nutriments. Toutefois, ces apports globaux sont plus faibles que ceux observés 20 à 30 ans auparavant, en relation avec les restrictions appliqués par la centrale, les conditions de sécheresse et un meilleur traitement des eaux sur le bassin versant.