کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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4463137 | 1313553 | 2006 | 8 صفحه PDF | دانلود رایگان |

The Henchir El Yahoudia landfill is one among many uncontrolled dumping sites in Tunisia with no bottom liner. It is located at the southeastern edge of Sijoumi Sebkha. The site has been exploited since 1963 until 1994. It constitutes a peculiar case because of its situation, its exploitation mode and the nature of buried wastes. Leachate analysis shows that they are strongly charged with nitrogen (especially ammoniacal and kadjedahl), organic compounds with a high biodegradability and a charge of metallic elements exceeding the Tunisian norm NT 106-002. Sediment analyses show that the highest rate of heavy metals and organic matter coincides with clay-richest layers, characterized by the highest specific-surface values. The percolation of these pollutants until the groundwater between 0.5 and 5 m has provoked a pollution characterized by high rates of organic matter (BOD, COD and nitrogen) and heavy metals. To cite this article: A. Marzougui, A. Ben Mammou, C. R. Geoscience 338 (2006).
RésuméLe site de Henchir El Yahoudia représente la plus grande et la plus ancienne décharge du Grand Tunis. C'est une décharge non contrôlée, qui a connu plusieurs phases d'exploitation. La localisation de la décharge en bordure de la Sebkha Es Sijoumi et la diversité des déchets qui y sont enfouis représentent les problèmes majeurs du site. Les polluants sont acheminés principalement par les lixiviats. Ces derniers renferment des teneurs en éléments traces, en matière organique et en éléments nutritifs qui dépassent la norme tunisienne NT 106-002, relative aux rejets des eaux usées dans le milieu naturel. En l'absence de tout système de collecte de lixiviats, ces effluents sont en contact direct avec le substratum de la décharge. Les analyses minéralogiques et géochimiques montrent que les niveaux argileux du substratum et, particulièrement les smectites, concentrent les éléments traces et la matière organique et représentent une barrière limitant la percolation de la pollution. Ceci n'a pas empêché la contamination de la nappe, dont le niveau statique est proche de la surface. Pour citer cet article : A. Marzougui, A. Ben Mammou, C. R. Geoscience 338 (2006).
Journal: Comptes Rendus Geoscience - Volume 338, Issue 16, December 2006, Pages 1176–1183