ReviewContrast-Induced Nephropathy: From Pathophysiology to Preventive Strategies

Contrast-induced nephropathy (CIN) is a frequent cause of acute kidney injury in hospitalized patients. CIN is most commonly defined as either an absolute (≥ 0.5 mg/dL; ≥ 44 μmol/L) or relative (≥ 25%) increase in serum creatinine levels at 48-72 hours after exposure to iodinated contrast media (CM). Its occurrence is associated with worsened clinical outcomes. Patients undergoing cardiac catheterization and percutaneous coronary intervention are particularly vulnerable to CIN. The complex pathophysiology of CIN involves different mechanisms, such as vasoconstriction, oxidative stress, medullary ischemia, and the direct toxic effects of CM. In CIN pathophysiology, both patient-related and procedure-related risk factors have been identified. The risk for CIN can be reliably estimated with clinical scores such as that proposed by Mehran. Because no definitive treatment exists for CIN, the most effective strategy remains prevention. Several interventions have been investigated-from hydration to various pharmacologic agents and mechanical devices. In this state-of-the-art article, we review the pathophysiology, diagnosis, risk stratification, and preventive strategies for CIN.

RésuméLa néphropathie induite par les produits de contraste est une cause fréquente de lésion rénale aiguë chez les patients hospitalisés. On la définit habituellement comme une élévation absolue (≥ 0,5 mg/dl; ≥ 44 μmol/l) ou relative (≥ 25 %) de la créatinémie dans un délai de 48 à 72 heures suivant l'exposition à un produit de contraste iodé. Elle est associée à une dégradation de l'état clinique du patient. Les patients qui doivent subir un cathétérisme cardiaque et une intervention coronarienne percutanée sont particulièrement vulnérables à cette complication. La physiopathologie de la néphropathie induite par les produits de contraste est complexe et est associée à plusieurs mécanismes, notamment la vasoconstriction, le stress oxydatif, l'ischémie médullaire et les effets toxiques directs du produit de contraste. Divers facteurs de risque ont été dénombrés - certains liés au patient et d'autres liés à l'intervention - et il est possible d'estimer avec précision le risque de survenue de cette complication à l'aide d'outils d'évaluation comme celui proposé par Mehran. Puisqu'il n'existe pas à l'heure actuelle de traitement clairement défini pour la néphropathie induite par les produits de contraste, la prévention demeure la meilleure solution. Plusieurs types d'interventions, allant de l'hydratation à l'administration de divers agents pharmacologiques en passant par l'utilisation de certains dispositifs mécaniques, ont été étudiés en vue de contrer cette complication. Dans cet article à la fine pointe des connaissances actuelles, nous examinons la physiopathologie, le diagnostic, la stratification du risque et les stratégies préventives de la néphropathie induite par les produits de contraste.