کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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5878861 | 1566516 | 2014 | 7 صفحه PDF | دانلود رایگان |

BackgroundThe relation between fragmented QRS complex (fQRS) and cardiac magnetic resonance parameters is poorly documented in ischemic cardiopathy.MethodsAmong 209 consecutive patients, those with fQRS were compared with those without fQRS. Cardiac magnetic resonance studies with late gadolinium-enhanced sequences were done during the week after acute myocardial infarction.ResultsfQRS was present in 113 (54%) patients, and associated with a significantly lower left ventricular ejection fraction, increased left ventricular volumes, a larger infarct size (IS), and a larger peri-infarct zone. Microvascular obstruction was more frequent in patients with fQRS (62% vs 45%; PÂ = 0.014) and the extent of the microvascular obstruction was significantly larger (1.6% [range, 0.0-4.4] vs 0.0 [range, 0.0-2.1]; PÂ = 0.004). Finally, the transmurality score in the 2 study populations was identical (48% vs 47%; PÂ = 0.895). In multivariate logistic regression analysis, only IS (odds ratio [OR], 1.06; 95% confidence interval [CI], 1.03-1.09; P < 0.001), systolic blood pressure (OR, 1.02; 95% CI, 1.01-1.04; P < 0.001), and left ventricular end-systolic volume (OR, 1.02; 95% CI, 1.00-1.03; PÂ = 0.013) remained independent predictors of fQRS.ConclusionsThis study revealed that fQRS was associated with increased IS, myocardial perfusion abnormalities, decreased left ventricular ejection fraction, and increased left heart volumes. These findings show that fQRS is a reliable marker of infarct size and acute ventricular remodelling.
RésuméIntroductionLe lien entre le complexe QRS fragmenté (QRSf) et les paramètres de la résonance magnétique cardiaque est mal documenté en matière de cardiopathie ischémique.MéthodesParmi les 209 patients consécutifs, ceux présentant un QRSf ont été comparés à ceux ne présentant pas un QRSf. Des études de la résonance magnétique cardiaque avec des séquences de rehaussement tardif après injection de gadolinium ont été réalisées durant la semaine après l'infarctus du myocarde aigu.RésultatsLe QRSf était présent chez 113 (54 %) patients et associé à une fraction d'éjection ventriculaire gauche significativement plus faible, une augmentation du volume du ventricule gauche, une taille d'infarctus (TI) plus grande et une zone de péri-infarctus plus grande. L'obstruction microvasculaire était plus fréquente chez les patients présentant un QRSf (62 % vs 45 %; P = 0,014), et l'étendue de l'obstruction microvasculaire était significativement plus grande (1,6 % [étendue, 0,0-4,4] vs 0,0 [étendue, 0,0-2,1]; P = 0,004). Finalement, le score de transmuralité des 2 populations faisant l'objet de l'étude était identique (48 % vs 47 %; P = 0,895). Dans l'analyse de régression logistique multivariée, seuls la TI (ratio d'incidence approché [RIA], 1,06; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,03-1,09; P < 0,001), la pression artérielle systolique (RIA, 1,02; IC à 95 %, 1,01-1,04; P < 0,001) et le volume télésystolique du ventricule gauche (RIA, 1,02; IC à 95 %, 1,00-1,03; P = 0,013) demeuraient des prédicteurs indépendants du QRSf.ConclusionsCette étude a révélé que le QRSf était associé à une augmentation de la TI, à des anomalies de la perfusion myocardique, à une diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche et à une augmentation des volumes du « cÅur gauche ». Ces résultats montrent que le QRS est un marqueur fiable de la taille de l'infarctus et du remodelage ventriculaire à la phase aiguë.
Journal: Canadian Journal of Cardiology - Volume 30, Issue 2, February 2014, Pages 204-210