کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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5879042 | 1566510 | 2014 | 6 صفحه PDF | دانلود رایگان |

BackgroundWomen undergoing coronary artery bypass grafting (CABG) are at increased risk for morbidity and mortality. Factors responsible for this observation include smaller coronary size and delayed presentation. To date, no studies have examined the effect of the degree of myocardium at risk (MAR) on the relationship between female sex and adverse postoperative events.MethodsConsecutive patients undergoing first-time isolated CABG at a single institution from 2002-2007 were identified. MAR was calculated using the weighted Duke Index and was categorized as low, moderate, or high. Multivariable logistic regression models were created to compare the impact of MAR on adverse clinical events.ResultsWe identified 3741 patients, 3325 (89%) of whom had complete angiographic data. Women (n = 755) were older (P = 0.0001) and presented more often with hypertension (P = 0.0001), diabetes (P = 0.0001), heart failure (P = 0.0001), and an urgent/emergent situation (P = 0.002). After surgery, women experienced greater rates of adverse events (15.2% vs 9.3%; P = 0.0001). In a fully adjusted logistic regression model, the nested interaction of sex in MAR showed that women had a significantly greater risk of major adverse cardiovascular events (MACE) when MAR was high (odds ratio [OR], 1.9; 95% confidence interval [CI], 1.3-2.6; P = 0.0004). Greater severity of MAR emerged as an independent predictor of adverse events among women (high: OR, 2.9; 95% CI, 1.2-7.3; moderate: OR, 2.2; 95% CI, 0.8-5.7; low: OR, 1.0), but not among men.ConclusionsMAR was independently associated with higher rates of adverse events among women but not in men undergoing CABG. This finding may help explain differences in outcomes seen between women and men after revascularization.
RésuméIntroductionLes femmes subissant un pontage aortocoronarien (PAC) s'exposent à une augmentation du risque de morbidité et de mortalité. Les facteurs responsables de cette observation sont la plus petite taille des artères coronaires et le tableau clinique tardif. à ce jour, aucune étude n'a examiné l'effet du degré de risque du myocarde (RM) sur le lien entre le sexe féminin et les événements postopératoires indésirables.MéthodesDes patients consécutifs ayant subi leur premier PAC isolé dans le même établissement de 2002 à 2007 ont été identifiés. Le RM a été calculé au moyen du Duke Index pondéré et a été classifié en 3 catégories : faible, modéré ou élevé. Des modèles de régression logistique multivariée ont été créés pour comparer les effets du RM sur les événements cliniques indésirables.RésultatsNous avons identifié 3741 patients, dont 3325 (89 %) avaient des données angiographiques complètes. Les femmes (n = 755) étaient plus âgées (P = 0,0001) et présentaient plus souvent une hypertension (P = 0,0001), un diabète (P = 0,0001), une insuffisance cardiaque (P = 0,0001) et une situation émergente/urgente (P = 0,002). Après la chirurgie, les femmes ont connu des taux plus importants d'événements indésirables (15,2 % vs 9,3 %; P = 0,0001). Dans un modèle de régression logistique entièrement ajusté, l'interaction du sexe imbriquée au RM a démontré que les femmes étaient exposées à un risque significativement plus important d'événements cardiovasculaires indésirables majeurs (ÃCIM) lorsque le RM était élevé (ratio d'incidence approché [RIA], 1,9; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,3-2,6; P = 0,0004). Un RM de plus grande gravité s'est révélé un prédicteur indépendant des événements indésirables chez les femmes (élevé : RIA, 2,9; IC à 95 %, 1,2-7,3; modéré : RIA, 2,2; IC à 95 %, 0,8-5,7; faible : RIA, 1,0), mais non chez les hommes.ConclusionsLe RM était indépendamment associé à des taux plus élevés d'événements indésirables chez les femmes subissant un PAC, mais non chez les hommes. Cette constatation peut contribuer à expliquer les différences observées entre les résultats obtenus auprès des femmes et des hommes après la revascularisation.
Journal: Canadian Journal of Cardiology - Volume 30, Issue 7, July 2014, Pages 808-813