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Catatonia with schizophrenia: From ECT to rTMS
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علوم پزشکی و سلامت پزشکی و دندانپزشکی روانپزشکی و بهداشت روانی
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Catatonia with schizophrenia: From ECT to rTMS
چکیده انگلیسی
Il y a de plus en plus de données suggérant que la neuromodulation est utile dans la gestion de cas complexes de patients avec des troubles neurologiques et mentaux. La catatonie est un syndrome moteur sévère qui peut être associé à différentes conditions médicales et plus particulièrement avec la schizophrénie. L'Encéphale a publié récemment une revue synthétique très utile des stratégies de traitement de la catatonie. Parmi toutes les stratégies décrites, on y documente l'importance de l'électroconvulsivothérapie (ECT) et le potentiel de la stimulation magnétique transcrânienne pour traiter les symptômes de catatonie (rTMS). L'article que nous proposons sous forme de commentaire de cette récente revue sur le potentiel de la rTMS est une prise en compte complémentaire de la littérature actuelle et en particulier d'un examen des différentes observations de cas publiés sur l'utilisation de la RTMs dans la catatonie. Une recherche bibliographique effectuée en utilisant les mots clés « catatonie » et « rTMS » principalement a dénombré 21 articles concernant l'utilisation de cette thérapie dans le cas de la catatonie associée à la schizophrénie. Seulement six articles rapportant un cas ont été identifiés. L'âge moyen des patients ayant reçu ce traitement de rTMS était de 35 ans, la localisation la plus commune de stimulation était le cortex dorso-latéral préfrontal gauche, le seuil moteur le plus commun était de 80 %, le nombre d'ECT avant la rTMS variait de zéro à 556. Pour illustrer cette stratégie thérapeutique, nous décrivons en parallèle le cas d'un patient avec une schizophrénie catatonie réfractaire à tout traitement antipsychotique (loxapine, olanzapine, rispéridone chlorpromazine, halopéridol) et anxiolytique et répondant seulement à une longue série de sismothérapie sur une période de 20 ans. Une période sous clozapine s'est soldée par une agranulocytose. Sa presciption a été grandement simplifiée avec l'introduction de l'amisulpride (non commercialisée au Canada) en monothérapie associé à lamotrigine en raison de signes épileptiques. Pendant plusieurs années ce sont seulement les ECT à raison d'une fois par semaine qui ont pu maintenir une stabilité en empêchant que le patient ne glisse vers des états d'agitation ou de stupeur catatonie. Il s'agissait d'ailleurs du patient ayant reçu le plus de traitements d'électroconvulsivothérapie de la province du Québec. En l'absence de traitement d'ECT le patient glissait inexorablement en l'espace de quelques jours vers un état de stupeur catatonique, avec catalepsie, maniérisme, stéréotypie et finalement refus de manger ou de boire. Il développait aussi des fixations amoureuses d'intensité délirante auprès de femmes et pouvait alors avoir des comportements inappropriés (éclat de rire, toucher les parties du corps tel que les seins) et même agressif (il fit un stage en hôpital psychiatrique médico-légal pour un épisode d'agression) après plusieurs années d'hospitalisation, il a habité pendant quelques années en résidence d'accueil avec une bonne intégration. Le patient avait tissé des liens à sa ressource, participé activement aux activités de loisirs, de stimulation, ainsi qu'à certaines tâches ménagères. Son état psychiatrique s'est maintenu stable pendant plusieurs années grâce aux ECT de maintien. Cependant depuis le début de 2012 le patient présentait une détérioration de son état avec apparition d'une instabilité à la marche, des chutes de plus en plus fréquentes, de l'incontinence urinaire de sorte que son séjour en ressources résidentielles était compromis et le patient se retrouvait de plus en plus envoyer à l'hôpital. L'équipe responsable du traitement d'ECT était de moins en moins confortable à poursuivre un traitement hebdomadaire de maintien. Le patient fut donc ré-hospitalisé afin d'explorer de nouvelles stratégies pharmacologiques et de neuromodulation. Un traitement intensif de rTMS fut institué avec réduction notable des symptômes catatonique. Dans un premier temps, il a reçu deux traitements en bilatéral en quatre séances par semaine. À partir du 24 septembre 2014, on a commencé à voir le patient une fois par semaine ; toujours en bilatéral. À partir du 17 décembre 2014, on a continué à le voir une fois par semaine, mais en unilatéral (gauche) seulement. À partir du 21 janvier 2015, on a espacé les rendez-vous aux deux semaines. Son protocole consistait en 3000 stimulations à raison de 30 trains de 100 pulsations, fréquence à 20 Hz et 110 % du seuil moteur, cinq secondes de stimulation ; 25 secondes d'inter-train. Sur un suivi de deux ans, le patient contrôlait mieux ses symptômes catatoniques, mesurés à l'échelle de Bush-Francis catatonic scale avec un score frequent en dessous de 15. Il n'avait plus besoin d'ECT, donc d'anesthésie générale. Son EEG s'est normalisé. Il est ainsi envisageable de proposer comme alternative aux ECT dans la catatonie la rTMS.
ناشر
Database: Elsevier - ScienceDirect (ساینس دایرکت)
Journal: L'Encéphale - Volume 44, Issue 2, April 2018, Pages 183-187
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