کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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908395 | 1473012 | 2016 | 19 صفحه PDF | دانلود رایگان |
RésuméObjectifsNous visons ici à rendre compte de la place occupée par la confusion mentale au cours de l’histoire de la psychiatrie en France.MéthodeÀ partir des observations de Pinel, Esquirol, Georget et à partir surtout des travaux de Delasiauve (1851), nous retraçons l’histoire confuse de la confusion mentale. Nous confrontons et articulons ensemble les textes et traités de la psychiatrie classique avec certains travaux contemporains (Minkowski, Ey, etc.).RésultatsL’on constate que la « confusion mentale » fut repérée très tôt cliniquement mais que son nom et sa distinction des autres types d’aliénations ne virent réellement le jour qu’en 1851 sous la plume de Delasiauve, avant d’être mise entre parenthèses quelques temps suite aux travaux de Baillarger. Sa place dans la nosographie a été mouvante, et il semble qu’une distinction entre « état » confusionnel et « structure », soit essentielle.DiscussionL’histoire de la psychiatrie nous apprend que les états de confusion mentale (égarement, incohérence, pensée embrouillée, désorientation, etc.) se retrouvent dans diverses affections ou pathologies ; l’apport psychanalytique enseigne qu’une distinction entre « état » et « structure » permet de se repérer dans la pratique.ConclusionOn conclut qu’il est bien difficile de parler de La confusion mentale, au singulier, comme syndrome ou entité clinique à part entière, et que les seules manifestations symptomatiques ne peuvent suffire à établir un diagnostic différentiel.
ObjectivesThis paper endeavours to trace the complex history of “mental confusion” in order to determine its place in psychiatric nosography in France.MethodologyFrom the first clinical observations (Pinel, Esquirol, Georget, Delasiauve, etc.), we followed the confused history of mental confusion. To do this we confronted numerous writings in classic psychiatry with contemporary research (psychiatric and psychoanalytical).ResultsThe history of psychiatry tells us that states of confusion (distraction, incoherent and confused thought, disorientation, etc.) can be found in many complaints or pathologies. The contribution of the psychoanalytic view is that the distinction between “state” and “structure” can guide us in our clinical practice.DiscussionWe note that mental confusion was observed at an early date but it was named and differentiated from other types of alienation only with the writings of Delasiauve (1851), before being neglected for some time following the work by Baillarger. Its place in psychiatric nosography was variable. It appears that a distinction between “state” of confusion and a clinical “structure” characterised by confusion is essential.ConclusionWe conclude that it is difficult to treat mental confusion as a single, specific syndrome or as a single clinical entity, nor can symptomatic manifestations alone suffice to establish a differential diagnosis.
Journal: L'Évolution Psychiatrique - Volume 81, Issue 3, July–September 2016, Pages 521–539