کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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943994 | 925577 | 2012 | 5 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméBut de l’étudeIl ne s’agit pas de données expérimentales, mais d’une réflexion sur la destructivité des êtres humains à l’égard de leurs semblables qu’ils ne reconnaissent pas comme tels et le lien possible avec la disparition pathologique de l’empathie.L’inhumanité de l’être humainAlors que les êtres humains sont ballotés comme des fétus sur la mer d’infortune des catastrophes naturelles, qu’ils sont tous voués à la maladie, la vieillesse et la mort, cette condition humaine est aggravée dans ce qu’elle a d’inexorable par le mal que certains êtres humains font gratuitement à d’autres êtres humains : la guerre et ses massacres, la torture, l’esclavage, le racisme, les univers concentrationnaires, les génocides. Nous souffrons d’appartenir à la même espèce que les bourreaux, mais sommes-nous assurés que, soumis aux mêmes circonstances qu’eux, nous aurions été capables de résister ?La perte d’empathie chez les bourreaux et les criminelsAussi bien dans les meurtres collectifs que dans les crimes individuels, on assiste à une perte d’empathie. S’agit-il d’une forme de pathologie non reconnue par la psychiatrie parce qu’on ne peut pas la traiter par les ressources thérapeutiques de la psychiatrie et qu’elle laisse entière la responsabilité des actes ?La perte d’empathie dans l’autismeDans l’autisme, la perte d’empathie est peut-être liée à une atteinte des circuits neuronaux qui la rendent possible et ne conduit pas à la criminalité. Une vignette clinique éclaire les dimensions multiples du problème.
The aim of the studyThe focus is not on experimental data, but on thinking about the destructiveness that human beings may show towards their fellow men and women whom they do not consider to be human beings and about the possible link between this and the pathological disappearance of empathy.The inhumanity of human beingsHuman beings are tossed like straws upon a sea of troubles of natural disasters, with illness, old age and death forever lurking in the background, yet the inexorable nature of the human condition is worsened by the evil that some human beings needlessly inflict upon others: war and its massacres, torture, slavery, racism, concentration camps, genocide. We feel bad because we belong to the same species as the torturers -- yet can we be sure that, were we to be placed in situations similar to those in which they find themselves, we ourselves would be able to resist?The loss of empathy in torturers and criminalsIn both group massacres and individual crimes, there is a loss of empathy. Is this a form of pathology not acknowledged as such in psychiatry because it cannot be treated by the therapeutic resources available and because it implies that the perpetrators are fully responsible for their actions?The loss of empathy in autismIn the case of autism, loss of empathy is perhaps linked to some damage to the neuronal circuits that make empathy possible, but it does not lead to criminal behaviour. A clinical example throws some light on the many facets of the problem under discussion.
Journal: Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence - Volume 60, Issue 5, July 2012, Pages 394–398