Candida albicans biofilms formed into catheters and probes and their resistance to amphotericin B

SummaryIn Algeria, many bacterial biofilms have been studied but those of fungal origin, particularly those due to the yeast Candida albicans remained unidentified. The present study was performed at the Chabane Hamdoune hospital in Maghnia (Algeria), where 51 strains of C. albicans representing 16.94% of all taken samples were isolated. They were collected from catheters and probes used in different hospital services with variable rates; the most concerned service was ICU (40.74%) followed by gynecology department (17.39%), while general surgery came third (15.79%). Testing the antifungal property of amphotericin B (AmB) we showed clearly that the sessile cells of C. albicans were much more resistant than their planktonic counterparts (suspended cells), especially when the resistance increased during the different phases of biofilm formation until it reached its threshold at the ripening stage (at 48 h). Furthermore, scanning electron microscopy of the isolated strains in the laboratory revealed the formation of biofilms on catheters by C. albicans. Surprisingly, observations revealed the presence of a new structure in these biofilms: a chlamydospore?

RésuméEn Algérie, les biofilms bactériens dans le milieu hospitalier ont été largement étudiés, cependant les biofilms fongiques, surtout ceux de Candida albicans n’ont pas été clarifiés. De ce fait, notre travail a été effectué à l’hôpital Chabane Hamdoune de Maghnia (Algérie) où 51 souches de C. albicans ont été isolées représentant 16,94 % de l’ensemble des prélèvements effectués. Ces souches sont isolées des différents services de l’hôpital à partir des cathéters et des sondes après leur ablation. Il s’est révélé que le service le plus affecté est celui de l’unité des soins intensifs (40,74 %), suivi par le service de gynécologie (17,39 %), tandis que celui de la chirurgie générale se classe en troisième rang (15,79 %). Les tests antifongiques de l’amphotéricine B (AmB) ont montrés clairement que les cellules sessiles de C. albicans sont beaucoup plus résistantes que leurs homologues planctoniques (cellules en suspension), cette résistance augmente au cours des différentes phases de la formation des biofilms jusqu’à ce qu’elle atteigne son seuil à la phase de maturation (48 heures). La microscopie électronique à balayage effectuée sur les souches isolées de C. albicans prouve la formation des biofilms sur les cathéters ; étonnamment, l’observation a aussi révélée la présence d’une nouvelle structure dans le biofilm de C. albicans : une chlamydospore ?