کد مقاله | کد نشریه | سال انتشار | مقاله انگلیسی | نسخه تمام متن |
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3219783 | 1204454 | 2011 | 4 صفحه PDF | دانلود رایگان |

RésuméIntroductionLa mucormycose est une infection fongique opportuniste, de localisation profonde, survenant le plus souvent sur un terrain immunodéprimé. Son siège préférentiel reste rhino-orbitaire avec extension vasculaire vers le cerveau mettant en jeu le pronostic vital.ObservationUne patiente de 38 ans, immunocompétente, ayant présenté il y a deux ans une mucormycose cutanée primaire de la jambe droite, consulte pour un placard érythémateux et œdémateux fébrile de la face avec limites assez nettes faisant évoquer un érysipèle de la face. L’examen cutané n’a pas trouvé de porte d’entrée évidente. L’examen de la cavité buccale a objectivé une plaque ulcéronécrotique du palais dur. Une endoscopie nasale avec biopsie suivie d’examen anatomopathologique ont permis de retenir le diagnostic de mucormycose. Après traitement de l’érysipèle, un traitement antifongique à base d’amphotéricine B par voie intraveineuse est initié à doses progressives avec une bonne évolution malgré le début d’une néphrotoxicité, jugulée par une hyperhydratation alcaline. Une rémission complète est obtenue au bout d’un mois de dose efficace au prix d’une fente palatine séquellaire.DiscussionLa mucormycose est rare chez le sujet immunocompétent, encore plus s’il s’agit d’un deuxième épisode. Sa survenue au visage peut simuler ou être révélée par une infection cutanée superficielle. Dans ce cas, un examen otorhinolaryngien minutieux s’impose si la porte d’entrée n’est pas évidente.
SummaryBackgroundMucormycosis is an opportunistic fungal infection, typically affecting immunocompromised patients. Rhino-orbital location is the most frequent form with cerebral blood vessels invasion and a fatal outcome.Case reportAn immunocompetent 38-year-old woman, with previous history of primary cutaneous mucormycosis, was admitted for a febrile erythemato-oedematous lesion of the face with well-demarcated edge evoking erysipelas. No cutaneous portal of entry was identified. Oral cavity examination found an ulceronecrotic lesion of the hard palate. Diagnosis of mucormycosis was retained after nasal endoscopy and histological findings. The patient was first treated for erysipelas, then by ascending dose of intravenous amphotericin B. A good outcome was observed despite the occurrence of nephrotoxicity which normalized by alkaline hyperhydratation. Healing was obtained after 1 month of effective dose leaving cleft palate sequelae.DiscussionMucormycosis occurs rarely in immunocompetent, even more if it is a second episode. Affecting the face, it may simulate or be revealed by superficial skin infection. Within that, a meticulous otorhinolaryngeal examination is required when the portal of entry is not obvious.
Journal: Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology - Volume 21, Issue 3, September 2011, Pages 202–205