Hypertonic saline (HTS) versus standard (isotonic) fluid therapy for traumatic brain injuries: a systematic review

Traumatic Brain Injury (TBI) is one of the foremost causes of mortality secondary to trauma. Poorer outcomes are associated with secondary insults, after the initial brain injury occurred. The management goal of TBI is to prevent or minimise the effects of secondary brain injuries. The primary objective of this systematic review/meta-analysis was to assess the effects of Hypertonic Saline (HTS) compared to Standard Fluid Therapy (SFT) in the treatment and resuscitation of TBI patients. We searched CENTRAL, MEDLINE (from 1966), EBSCOhost, Scopus, ScienceDirect, Proquest Medical Library and EMBASE (from 1980) in May 2010 and updated searches in February 2011. Data were assessed and extracted by two independent authors. Risk ratios (RR) with a 95% confidence interval (CI) were used as the effect measure. The review included three RCTs (1184 participants) of which two were of high to moderate quality (1005 participants). HTS was not found to be associated with a reduction in mortality (3 RCTs, 1184 participants, RR 0.91, 95%CI 0.76 to 1.09) and morbidity in TBI patients. No significant improvement in haemodynamical stability was found whereas insufficient data were available to indicate a reduction in the intracranial pressure (ICP). In the HTS group, cerebral perfusion pressure (CPP) (MD 3.83 mmHg, 95%CI 1.08 to 6.57) and serum sodium level (MD 8 mEq/L, 95%CI 7.47 to 8.53) were higher. Existing studies show no indication that HTS, in comparison to SFT, reduces mortality or morbidity after the occurrence of TBI. Against this backdrop, some uncertainties still exist in terms of the use of different concentrations and volumes of HTS, the timing of administration as well as the benefit in specific injury profiles. As a result, formulating conclusive recommendations is complex.

Les traumatismes crâniens (TC) constituent l’une des causes les plus importantes de mortalité consécutive à un traumatisme. Les échecs thérapeutiques sont associés à des lésions secondaires, suite à la première lésion cérébrale. Le but de la HS en termes de gestion est de prévenir ou de minimiser les effets des lésions cérébrales secondaires. Le principal objectif de cette revue systématique/méta-analyse était d’évaluer les effets de la solution saline hypertonique (HS) par rapport à la thérapie de réhydratation standard (TRS) dans le traitement et la réanimation des patients souffrant de traumatismes cérébraux. Nous avons effectué des recherches dans les bases de données CENTRAL, MEDLINE (à partir de 1966), EBSCOhost, Scopus, ScienceDirect, Proquest Medical Library et EMBASE (à partir de 1980) en mai 2010 et avons mis nos recherches à jour en février 2011. Les données ont été évaluées et extraites par deux auteurs indépendants. Des rapports de risque (RR) avec un intervalle de confiance (IC) à 95% ont été utilisés comme mesure de l’effet. La revue incluait trois ECR (1 184 participants), dont deux étaient de qualité bonne à moyenne (1 005 participants). La revue n’a pas permis de révéler que la HS était associée à une réduction de la mortalité (trois ECR, 1 184 participants, RR 0,91 à un IC à 95% compris entre 0,76 et 1,09) et de la morbidité chez les patients victimes de traumatismes cérébraux. Aucune amélioration significative de la stabilité hémodynamique n’a été notée, et les données permettant d’indiquer une réduction de la pression intracrânienne (PIC) étaient insuffisantes. Dans le groupe HS, la pression de perfusion cérébrale (PPC) (DM 3,83 mmHg, IC à 95% compris entre 1,08 et 6,57) et les taux de sodium sérique (DM 8 mEq/L, IC à 95% compris entre 7,47 et 8,53) étaient plus élevés. Les études existantes n’indiquaient aucunement que la HS, par comparaison à la TRS, permettait de réduire la mortalité ou la morbidité suite à un traumatisme cérébral. Dans un tel contexte, des incertitudes subsistent quant à l’utilisation de différentes concentrations et volumes de HS, au moment de l’administration, ainsi qu’aux bénéfices possibles dans des profils de lésions spécifiques. Par conséquent, la formulation de recommandations conclusives s’avère complexe.