Speciation of iron; characterisation and structure of green rusts and FeII–III oxyhydroxycarbonate fougerite

FeII–FeIII hydroxysalt green rusts (GR) are very reactive layered double hydroxides that can be characterised mainly by XRD and Mössbauer spectroscopy. Mössbauer spectra of the main compounds presented in this article are reviewed with special emphasis on those of GRs constituted of one or two ferrous doublets and one ferric doublet. The structure of GR has a stacking sequence of alternating brucite-like layers of FeII–III(OH)6 octahedrons and anion interlayers as confirmed from XRD patterns. There exist two kinds of structure named green rust one (GR1) and green rust two (GR2) with R3¯m and P3¯m1 space groups, respectively. Cation and anion distributions within Fe layers and interlayers match abundances of Mössbauer spectrum components. In the view of that, it can be suggested that the fougerite mineral is partially deprotonated FeII–III hydroxycarbonate with a general formula FeII6(1−x)FeIII6xO12H2(7−3x)CO3, where x   is within the range [(13),(2/3)]. Cation substitution by MgII and AlIII cannot be excluded relating fougerite with other minerals like pyroaurite and hydrotalcite. To cite this article: J.-M.R. Génin et al., C. R. Geoscience 338 (2006).

RésuméLes hydroxysels ferreux–ferriques rouilles vertes sont des hydroxydes doubles lamellaires très réactifs, qu'on peut caractériser par diffraction des rayons X, mais aussi par spectrométrie Mössbauer. Les spectres des principaux composés que l'on trouve dans ce numéro sont passés en revue, en insistant sur ceux des rouilles vertes, qui comprennent un ou deux doublets ferreux et un ferrique. La séquence d'empilement où alternent des couches d'octaèdres FeII–III(OH)6 de type brucite avec des intercouches d'anions qu'on décèle à partir des clichés de rayons X donne naissance aux rouilles vertes 1 et 2, de groupes spatiaux respectifs R3¯m et P3¯m1. Aussi, le minéral fougérite est-il l'hydroxycarbonate ferreux–ferrique déprotoné de formule FeII6(1−x)FeIII6xO12H2(7−3x)CO3, où x   appartient à l'intervalle [(13),(2/3)]. Une substitution de cations par MgII et AlIII ne peut être exclue, reliant la fougérite à d'autres minéraux, la pyroaurite et l'hydrotalcite. Pour citer cet article : J.-M.R. Génin et al., C. R. Geoscience 338 (2006).