Environment and excavation: Pre-lab impacts on ancient DNA analyses

Ancient DNA (aDNA) analyses enjoy an increasing role in palaeontological, archaeological and archaeozoological research. The limiting factor for aDNA studies is the degree of DNA preservation. Our study on 291 prehistoric cattle remains from Europe, the Near East and North Africa revealed that DNA preservation is mainly influenced by geographic and climatic conditions. Especially in hot climates, the preservation of sample material is generally low. We observed that these specimens are prone to further degradation and contamination during and after excavation. We give a description of the main caveats and a short guideline for adequate sample handling in order to facilitate the cooperation between archaeologists and geneticists and to improve the outcome of future research.

RésuméL’ADN ancien joue un rôle de plus en plus important dans les recherches paléontologiques, archéologiques et archéozoologiques. Le degré de préservation de l’ADN est toutefois un facteur limitant. Les données que nous avons réunies sur 291 restes de bovins préhistoriques d’Europe, du Proche-Orient et d’Afrique du Nord indiquent que la conservation de l’ADN est principalement influencée par les conditions géographiques et climatiques. Plus précisément, la conservation est généralement mauvaise dans les zones au climat chaud. Nous avons observé que ces spécimens sont sujets à des dégradations et contaminations pendant et après la fouille. Nous donnons ici une description des principaux biais ainsi que quelques recommandations pour le prélèvement des échantillons, afin de faciliter la coopération entre archéologues et généticiens et d’améliorer l’efficacité des recherches futures.