Comparison of enzymatic activities in different Candida species isolated from women with vulvovaginitis

SummaryIntroductionComparing the activities of secreted enzymes in different fungal species can improve our understanding of their pathogenic role. Secretion of various enzymes by Candida species has been considered for determination of their virulence in different Candida infections including vulvovaginitis.AimsThe aim of this study was to determine and compare the activity of secreted enzymes in Candidia strains isolated from women suspected to vulvovaginal candidiasis (VVC) and referred to some health centers in Khuzestan, Southwestern Iran.Patients and methodsThe vaginal secretion samples were taken by swap from 250 suspected women with symptoms of vulvovaginal candidiasis and cultured on CHROMagar Candida medium. Identification of the isolated Candida from culture positive samples performed by the color of colonies and some standard mycological procedures. Activities of phospholipase, hemolysin-α, hemolysin-β, esterase and proteinase were measured in vitro by standard laboratory protocols. The enzymatic activity index (EAI) was calculated for each enzyme in accordance to relevant protocols.ResultsTotally in eighty cases (32%), a Candida strain was isolated which found to be as 52 (65%) Candida albicans; 12 (15%) C. glabrata; 10 (12.5%) C. dubliniensis; 4 (5%) C. krusei, C. tropicalis and C. parapsilosis species (each = 1; 1.3%). Among C. albicans strains, 89.1% produced all studied enzymes, while 86% of C. glabrata strains failed to produce proteinase and phospholipase. The EAIs in decreasing order were as hemolysin-β = 0.2895, hemolysin-α = 0.5420, esterase = 0.5753, proteinase = 0.7413, and phospholipase = 0.7446, respectively. Activity of phospholipase, esterase and proteinase secreted by C. albicans and C. dubliniensis were significantly more than those released by C. glabrata and C. krusei, while 86% of C. glabrata strains did not show esterase activity. On the other hand, the activity rates of hemolysin α and β among all studied isolates were almost similar.ConclusionIn the present study, the prevalence of VVC among investigated women was higher than the previous report from Khuzestan but C. albicans has yet remained the predominant agent of VVC in this area. Given to the EAI, the virulence of C. albicans in VVC can be mediated by phospholipase, esterase and proteinases.

RésuméIntroductionLa comparaison des activités des enzymes sécrétées chez différentes espèces fongiques peut améliorer notre compréhension de leur rôle pathogène. La sécrétion de diverses enzymes par des espèces de Candida a été considérée pour la détermination de leur virulence dans différentes infections à Candida, y compris la vulvovaginite.ObjectifsLe but de cette étude était de déterminer et de comparer l'activité des enzymes sécrétées dans les souches de Candidia isolées chez des femmes soupçonnées de candidose vulvovaginale (VVC) et référées à certains centres de santé du Khuzestan, au sud-ouest de l'Iran.Patients et méthodesLes échantillons de sécrétions vaginales ont été prélevés par échange de 250 femmes suspectées présentant des symptômes de candidose vulvovaginale et cultivées sur du milieu CHROMagar Candida. Identification du Candida isolé à partir d'échantillons positifs de culture effectués par la couleur des colonies et certaines procédures mycologiques standard. Les activités de la phospholipase, de l'hémolysine-α, de l'hémolysine-β, de l'estérase et de la proteinase ont été mesurées in vitro par des protocoles de laboratoire standard. L'indice d'activité enzymatique (EAI) a été calculé pour chaque enzyme conformément aux protocoles pertinents.RésultatsTotalement dans quatre-vingts cas (32 %), une souche de Candida a été isolée et s'est révélée être 52 (65 %) Candida albicans; 12 (15 %) de C. glabrata; 10 (12,5 %) C. dubliniensis; 4 (5 %) C. krusei, C. tropicalis et C. parapsilosis (chacune = 1,3 %). Parmi les souches de C. albicans, 89,1 % ont produit toutes les enzymes étudiées, tandis que 86 % des souches de C. glabrata n'ont pas produit de protéinase et de phospholipase. Les EAI dans l'ordre décroissant étaient respectivement l'hémolysine-β = 0,2895, l'hémolysine-α = 0,5420, l'estérase = 0,5753, la protéinase = 0,7413 et la phospholipase = 0,7446. L'activité de la phospholipase, de l'estérase et de la protéinase sécrétées par C. albicans et C. dubliniensis était significativement plus importante que celle des C. glabrata et C. krusei alors que 86 % des souches de C. glabrata ne présentaient pas d'activité estérase. D'autre part, les taux d'activité de l'hémolysine α et β parmi tous les isolats étudiés étaient quasi similaires.ConclusionDans la présente étude, la prévalence de VVC chez les femmes ayant fait l'objet d'une enquête était plus élevée que le rapport précédent du Khuzestan, mais C. albicans est demeuré l'agent prédominant de VVC dans ce domaine. Compte tenu de l'EAI, la virulence de C. albicans dans VVC peut être médiée par la phospholipase, l'estérase et les protéinases.