Oral infections caused by yeasts in patients with head and neck cancer undergoing radiotherapy. Identification of the yeasts and evaluation of their antifungal susceptibility

SummaryYeasts occur as part of the normal human microbiota. Nevertheless, some species are opportunistic, affecting immunocompromised patients such as those undergoing oncologic treatment.ObjectiveTo detect the presence of yeasts in patients suffering from head and neck cancer who are receiving radiation therapy and display lesions in the oral cavity, compatible with candidiasis; and to evaluate the antifungal susceptibility of the isolates recovered.MethodsSixty samples from patients were obtained by swabbing the oral mucosa. Identification of isolates were performed by classical taxonomic, morphological and biochemical methods as well as by using commercial identification kits. Susceptibility to antifungal drugs was determined by the agar diffusion method with Neosensitabs® disks.ResultsForty-six samples (77%) yielded positive findings, and species recovered were: Candida albicans (22 isolates), Candida tropicalis (13 isolates), Candida parapsilosis (six strains), Candida krusei (three strains), Candida dubliniensis and Saccharomyces cerevisiae (one each). All strains were susceptible to itraconazole, clotrimazole, voriconazole, nystatin and amphotericin B. On the other hand, 65% of strains were miconazole-susceptible while 35%, showed intermediate susceptibility. With regard to ketoconazole, only three strains (7%) corresponding to C. albicans (one isolate) and C. krusei (two isolates) displayed intermediate susceptibility. Only C. krusei strains were resistant to fluconazole while all the other species were susceptible. Eventually, only six isolates (13%) were susceptible to terbinafine while the remaining strains were resistant in vitro.ConclusionEarly detection of etiological agents causing lesions, as well as the evaluation of their susceptibility to commonly used drugs, are crucial in order to choose the appropriate treatment that will minimize complications while improving the quality of patients’ lives.

RésuméLes levures s’intègrent au milieu ambiant habituel humain. Cependant, certaines espèces sont opportunistes et s’attaquent à des patients immunodéprimés, comme ceux recevant un traitement oncologique.ObjectifsDétecter la présence de levures chez des patients atteints de cancer de la tête ou du cou recevant un traitement radiothérapique et qui présentent des lésions de la cavité orale compatibles avec une candidose et évaluer la sensibilité antifongique des souches isolées.MéthodologieLes prélèvements de la muqueuse buccale ont été effectués par écouvillonage chez 60 patients. L’identité des espèces isolées a été confirmée par des méthodes taxinomiques classiques et aussi par un système d’identification commercial. La sensibilité aux drogues antifongiques a été évaluée selon la méthode de diffusion en gélose à l’aide de disques Neosensitabs®.RésultatsUn total de 46 échantillons (77 %) a montré des cultures positives: 22 cas de Candida albicans, 13 de Candida tropicalis, six de Candida parapsilosis, Candida krusei chez trois patients, et respectivement un seul cas de chaque: Candida dubliniensis et Saccharomyces cerevisiae. Toutes les souches étudiées se sont montrées sensibles à l’itraconazole, au clotrimazole, au voriconazole, à la nystatine et à l’amphotéricine B. Face au miconazole, 65 % des isolements se sont avérés sensibles, 35 % ont montré une sensibilité moyenne. Quant au ketoconazole, seulement trois souches (7 %) – une souche de C. albicans et deux souches de C. krusei – ont montré une sensibilité moyenne. Face au fluconazole, les souches de C. krusei sont les seules à s’être montrées résistantes, mettant en avant la sensibilité des autres. Finalement, seulement six isolements ont mis en évidence une sensibilité à la terbinafine (13 %) le reste étant résistant.DiscussionLa détection précoce des agents étiologiques des lésions est fondamentale et l’étude de leur sensibilité aux médicaments couramment utilisés, en vue d’établir le traitement adéquat, permet la diminution de complications et l’amélioration de la qualité de vie des patients.