The state of emergency medicine in the United Republic of Tanzania

The United Republic of Tanzania is the world’s 31st largest with a 2009 census reported a population of 43.7 million people, with more than 80% of the population in rural areas. Considered a low income country, Tanzania is recognized for its ethnic and unparalleled biodiversity. Medical resources are limited and HIV/AIDS, malaria, and respiratory diseases disproportionally impact morbidity and mortality. In addition, the incidence of non-communicable diseases (NCDs) is rising, with diabetes, hypertension, and vehicular injuries accounting for the greatest increases.Currently at most hospitals, emergency patients are cared for in Emergency Centres (ECs) staffed with rotating personnel who are neither trained nor equipped to provide complete resuscitative care, but dedicated emergency care training projects are emerging. The first Emergency Medicine residency in the country was initiated in 2010 and will produce its first graduates in 2013. In 2011, a dedicated Emergency Nursing curriculum was introduced, and the Emergency Medical Association of Tanzania (EMAT), the first Emergency Medicine professional society in the country, was formed and ratified by the Ministry of Health. EMAT has been given a mandate to develop feasible initiatives for the dissemination of emergency care training to district and sub-district facilities. However, significant gaps exist in the capacity for emergency medical care including deficits in human resources, essential equipment and infrastructure – concurrent issues that EMAT must address within its development strategy.

D’après le recensement de 2009, la République-Unie de Tanzanieest le 31è pays du monde avec une population de 43,7 millions, plus de 80% de la population vivant en zones rurales. Considérécommeun pays à faiblerevenu, la Tanzanieestreconnue pour sesethnies et sabiodiversitéinégalée. Les ressourcesmédicalessontlimitéeset le VIH/SIDA, le paludisme, et les maladies respiratoiresont un impact disproportionnésur la morbidité et la mortalité. En outre, l’incidence des maladies non transmissibles (MNT) est en augmentation, le diabète, l’hypertension, et les blessuresliées aux accidents de la route connaissant la plus grande augmentation.Actuellementdans la plupart des hôpitaux, les casd’urgencesontsoignésdans les centresd’urgence par un personnel en rotation qui n’estniforméniéquipé pour fournir dessoinsintensifscomplets, mais des projets de formation spécialisés en soinsintensifsvoient le jour. Le premier cursus de médecined’urgence a étéouvert en 2010 et produirases premiers diplômés en 2013. En 2011, uncursusspécialisé de soinsinfirmiersd’urgence a étéintroduit, et l’Association de médecined’urgence de Tanzanie (EMAT), la première sociétéprofessionnelle de médecined’urgencedans le pays, a étécréée et ratifiée par le ministère de la Santé. L’EMAT a pour mandat de développer des initiatives faisables de diffusion de formations en soinsd’urgencedans les installations de district et sous-district. Cependant, des lacunessignificatives existent en termes de capacité des soinsmédicauxd’urgence, notammentunmanque de ressourceshumaines, d’équipementsspécialisés et d’infrastructures – des problèmes concomitants quel’EMATdoit affronter dans le cadre de sastratégie de développement.