Chronology of the impact of Quaternary climate change on continental environments in the Arabian Peninsula

The remains of former lakes show that in the past the Arabian Peninsula experienced much wetter conditions than today. The last of these humid periods dates to about 10 to 5.5 ka ago. The chronological framework for an earlier humid phase, radiocarbon dated to some 35–20 ka, is inconsistent with evidence from other records from the region. Possibly, these ages are significantly underestimating the true depositional age due to methodological problems. The earliest phase of dune accumulation known so far is dated to the penultimate glaciation maximum of the mid latitudes (ca. 150 ka). Subsequently, dune accumulation occurred around 110 ka, 65 ka and 20 ka ago. All these phases concur with rapid drops in global sea level that caused a drying out of the Persian Gulf basin and of the shelf of the Oman coast. In contrast to some previous interpretations, it is concluded here that aeolian deposition has been limited by sediment supply and not by preservation potential.

RésuméLes vestiges d’anciens lacs montrent que la Péninsule arabique a connu des conditions beaucoup plus humides dans le passé qu’aujourd’hui. La dernière période humide se situe entre 10 et 5,5 ka. Une période humide antérieure est également datée, en âge radiocarbone, de 35–20 ka, ce qui est incompatible avec les données provenant d’autres régions. Il est donc possible que ces âges sous-estiment l’âge réel des dépôts en raison de problèmes méthodologiques. La plus ancienne phase de formations dunaires, connue jusqu’à présent est datée du maximum de l’avant-dernière glaciation des moyennes latitudes (environ 150 ka). Par la suite, des accumulations dunaires ont eu lieu il y a environ 110 ka, 65 ka et 20 ka. Toutes ces phases correspondent à des périodes de bas niveau marin, pendant lesquelles le Golfe persique et le plateau continental d’Oman étaient mis à nu. Contrairement à certaines interprétations antérieures, il est ici conclu que les accumulations éoliennes ont été limitées par la quantité de sédiments disponibles et non par leur potentiel de préservation.